L’importance de la rose
En cette veille de la Saint-Valentin, la Cité des Roses se prépare à recevoir plusieurs milliers d’amoureux qui souhaitent offrir des fleurs à leur conjointe. Une tradition importante pour les personnes désirées.
Placée sur le territoire de Saint-Hubert, à quelques centaines de mètres seulement de Carignan et de Chambly, Sonia Gaudet se prépare au marathon de la Saint-Valentin. « Je vais recevoir demain 6 000 roses de Colombie. Elles sont magnifiques! » Pour satisfaire la demande du 14 février qui s’annonce explosive, comme tous les ans, la propriétaire de la Cité des Roses achète les roses chez le deuxième exportateur de fleurs au monde. « Le marché des fleurs est tellement énorme! Je me les procure chez un marchand situé à Montréal. Elles arrivent toutes fraîches. C’est une obligation au Québec, puisque le climat n’est forcément pas favorable à l’éclosion des roses à cette époque de l’année. »
Ce mardi s’annonce chargé pour la rosiériste de profession qui cultive sa serre de 4 000 pousses depuis 2002. « Je vends habituellement 7 000 roses le 14 février. Mais la Saint-Valentin n’est pas la plus belle fête. Les gens sont plus agressifs. Ils râlent, car ils paient plus cher et veulent des roses à tout prix, sinon leur femme chiale. Par contre, la fête des Mères est bien plus relaxe. Il faut savoir que je réalise 40 % de mon chiffre d’affaires annuel avec ces deux fêtes, en ajoutant Pâques. »
Après des études en ressources humaines, Sonia Gaudet a choisi de tout plaquer pour s’occuper des roses en 2002. Un choix qu’elle ne regrette absolument pas. « J’aime la terre et désherber. C’est un métier très demandant. Mon commerce, dont je suis la quatrième propriétaire, est situé à côté de chez moi et de la maison de ma soeur. J’attends le 1er mars pour voir les premières pousses se développer dans ma serre. »