Licence pour compagnon

La SPCA Roussillon a été mandatée par Chambly afin de délivrer les licences pour chiens et chats. Son président, Pierre Bourbonnais, explique l’importance de ce règlement.

« Certains voient cela comme une taxe supplémentaire. Mais, au bout du compte, les propriétaires sauvent des coûts. C’est comme une assurance. Le jour de l’accident, on est heureux d’y avoir souscrit. » Pierre Bourbonnais, président de la SPCA Roussillon, invite les citoyens à enregistrer leurs animaux auprès de son organisme. Depuis le 1er janvier, la SPCA Roussillon a le mandat de gestion de licences des chiens et des chats sur Chambly. « Cela représente un coût de 30 $ par an et la Ville réduit le prix à 18 $ si votre animal est micropucé et stérilisé. C’est un bon investissement, selon moi, car si votre animal se perd, en plus de la frayeur, il vous en reviendra à 30 $ par jour de pension à la SPCA. » La licence permet à votre animal d’avoir une médaille d’identification et de figurer dans les registres de la SPCA.

Les beaux jours arrivent et les membres de l’association, couvrant 25 municipalités, se préparent à la période agitée de l’année. Pierre Bourbonnais témoigne. « On constate davantage d’animaux errants dans les rues, dont certains se sont sauvés de leur domicile. Tous les soirs, on reçoit des appels d’animaux retrouvés. Donc, une identification rapide changerait beaucoup de choses. Durant l’été, on reçoit dix chats par jour! Alors si l’on peut en rendre à leur propriétaire en quelques heures, cela ferait une énorme différence pour nous. »

Au-delà de l’immatriculation, le dirigeant encourage le micropuçage. « Nous avons les moyens de le proposer tous les vendredis après-midis au prix de 25 $. C’est une sécurité supplémentaire. Notre but n’est pas de faire de l’argent mais de réduire au maximum le nombre d’animaux qui entrent au refuge. On reçoit 2 000 chats et 500 chiens par an. Parmi eux, il existe des abandons, mais aussi des animaux perdus. Des familles ne prennent pas la peine de venir nous voir et rachètent un chat alors que le leur est avec nous. »

L’identification rapide des animaux permettrait à la SPCA Roussillon de se réorganiser, selon son président. « On pourrait davantage se concentrer sur la prévention. De plus, nous ne faisons pas uniquement de l’accueil d’animaux. Nous possédons un service vétérinaire qui fonctionne jour et nuit, même les jours fériés. Si un animal doit se faire opérer d’urgence, ce sera possible, même à deux heures le matin! Les frais vétérinaires représentent un tiers de nos dépenses. »