Les services de garde de la région espèrent voir des impacts concrets

ENFANTS. Les directions des services de garde subventionnés de la région se réjouissent que le gouvernement leur accorde 1,9 M$ pour faciliter la transition des enfants vers l’école. Ils demeurent néanmoins prudents à l’égard du gouvernement tant qu’il

« Il est essentiel d’agir tôt et de manière concertée pour faciliter la transition des tout-petits vers l’école et assurer leur réussite éducative », a déclaré le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx.

L’annonce concerne les centres de la petite enfance (CPE), les garderies privées subventionnées et les bureaux coordonnateurs de garde en milieu familial de la Montérégie. Les CPE recevront près de 1M$ tandis que les garderies privées subventionnées et les bureaux coordonnateurs se sépareront un peu plus de 1M$.

La nouvelle a été bien reçue du côté du CPE Les copains d’abord, qui est aussi un bureau coordonnateur pour les milieux familiaux à Chambly, Carignan et Saint-Basile-le-Grand.

La directrice générale, France Bertrand, compte utiliser cet argent pour aider les responsables en milieu familial à outiller les enfants avant qu’ils entrent à l’école. Elle préfère néanmoins attendre de savoir combien d’argent elle recevra avant de démarrer des projets.

« On est très heureux que le ministre  se soit penché sur cette problématique-là et qu’il ait intégré la notion de milieu familial », affirme Mme Bertrand.

« On sait très bien que tous les enfants au Québec gagnent à avoir un programme qui leur permet d’avoir une meilleure intégration scolaire, ajoute-t-elle. Intégrer l’école, ce n’est pas savoir lire et écrire avant, c’est d’être prêt socialement. »

Les garderies privées non subventionnées exclues

La présidente de l’Association des garderies non subventionnées en installation, Renée Houle, apprécie que le gouvernement octroie de l’argent pour aider la réussite scolaire. Toutefois, elle déplore que sur ses trois garderies privées, situées à Marieville et Saint-Césaire, une seule, qui est subventionnée, en bénéficiera.

« Les garderies non subventionnées sont encore oubliées, déclare Mme Houle. Tous les enfants du Québec ont droit à cette réussite. Nous avons demandé au ministère d’au moins nous donner les mêmes outils de travail que les autres. »

Elle fait aussi remarquer que le gouvernement redonne de l’argent au compte-gouttes alors qu’il a réalisé des coupes précédemment. Elle considère également que cette aide financière ne témoigne pas d’un engagement à long terme.