Les infirmières votent à 74% pour l'entente de principe

Les 1350 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de la région du Haut-Richelieu ont voté à 74% en faveur de l’entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec pour le renouvellement de leur convention collective.

Elles ont été invitées à se prononcer lors d’un vote référendaire tenu le 4 février dernier. «Elles ont voté à 74% pour et à 26% contre», dévoile Sylvie Jovin, présidente de la Fédération interprofessionnelle du Québec (FIQ), section Haut-Richelieu-Rouville.
Ces résultats locaux ont été transmis au bureau national du syndicat. Dans l’ensemble du Québec, les membres de la FIQ ont voté à 87% en faveur de l’entente de principe.
Sylvie Jovin s’attendait à semblables résultats. Le contrat de travail proposé, d’une durée de cinq ans, mise sur les conditions de travail des infirmières.
Améliorations
«Les gens étaient très motivés par le sectoriel, ce qui touche la profession. Le réseau actuel est tellement difficile que les gens ont focussé sur ça», ajoute Mme Jovin. Les intérêts salariaux sont venus après les conditions de travail.
Parmi les améliorations, elle parle notamment de l’augmentation du nombre de postes à temps complet pour les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes, et de la mise en place de projets-pilotes pour l’établissement de ratios personnel de soins versus patients.
Fusion
La section Haut-Richelieu-Rouville doit maintenant préparer la fusion avec la FIQ, Champlain-Charles-LeMoyne. «Si on avait le choix, on continuerait comme on est là, mais la loi nous oblige à fusionner», concède Mme Jovin.
Les syndicats doivent suivre les nouveaux territoires créés par la Loi modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l’abolition des agences régionales.
Depuis avril 2015, les centres de santé et de services sociaux du Haut-Richelieu-Rouville et de Champlain-Charles-LeMoyne sont devenus le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre.
Précisons que cette fusion amènera la négociation d’une nouvelle convention collective locale. Celle-ci comporte des clauses différentes de la convention nationale, dont les vacances.