Les employés de Sivaco, Infasco et Galvano manifestent
REVENDICATIONS. Respect et solidarité, ce sont les mots qu’ont clamé haut et fort les employés des usines métallurgiques Sivaco et Infasco à Marieville et Galvano à Saint-Mathieu-de-Beloeil, lors de leurs manifestations, le 14 décembre. Les travailleurs s
Ce moyen de pression avait été évoqué lors d’une assemblée générale spéciale du Syndicat des Métallos, les 5 et 6 décembre.
«Notre but ultime, c’est d’obtenir du respect», a affirmé le président de la section locale 6839 chez Infasco, Marc-André Ross.
«Auparavant, quand nous signions une convention collective, nous avions la paix pour toute sa durée. Maintenant, ils trouvent des failles pour ôter nos acquis», a-t-il ajouté.
La convention collective, signée en 2013, viendra à échéance seulement en 2020, a rappelé le président de la section 6818 chez Sivaco, Bobby Lévesque.
«Nous voulons l’assurance à laquelle nous avons droit, car nous l’avons négociée», a-t-il déclaré.
Francis Desjardins a été directement touché par les changements apportés puisque ses médicaments ne sont plus payés. Il a donc tenu à dénoncer les relations de travail non respectueuses.
«Les deux parties ont signé la convention collective alors ils doivent la respecter», a-t-il lancé.
Éviter les conflits
Selon Louis-Philippe Déragon, si les relations de travail étaient respectueuses, il y aurait 50% moins de griefs.
«Nous avons l’impression de parler à un mur. J’espère qu’il y aura une ouverture d’esprit», a-t-il indiqué.
Son collègue Jonathan Gravel a renchéri. «Je veux que le directeur des ressources humaines sorte de son bureau et fasse ce qu’il a à faire. Je voudrais que les conflits se règlent à l’interne plutôt qu’en arbitrage», a-t-il mentionné.
Matthieu Boivin, qui était là avant l’arrivée du nouveau directeur des ressources humaines en 2009, a vu la différence.
«Quand tu fais ton travail comme il faut tous les jours, tu n’as pas à avoir peur, mais là on ne sait jamais ce qui peut nous arriver. Il y a une mauvaise ambiance», a-t-il souligné.
Selon M. Ross, les relations de travail non respectueuses enlèvent le goût aux employés de travailler et il espère renoncer à cette situation.