L’Équipe de soutien à l’intervention psychosociale (ESIP) montre son utilité
Le Service de police de Richelieu-Saint-Laurent, le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est et le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre annoncent que plus de 155 interventions ont été réalisées par l’Équipe de soutien à l’intervention psychosociale (ESIP) depuis le mois d’avril.
Depuis le mois d’avril dernier, l’équipe, composée de policiers sociocommunautaires et de travailleurs sociaux, se déploie sur le territoire de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent et intervient auprès des personnes impliquées dans une intervention policière.
Cette équipe a comme mandat de favoriser une intervention complémentaire et spécialisée à celle des patrouilleurs de première ligne, de faciliter l’accès aux personnes plus vulnérables à des services adaptés, d’intervenir de façon rapide et de les guider vers du soutien dans la communauté.
155
C’est le nombre d’interventions réalisées par l’ESIP depuis le mois d’avril
Une approche novatrice
Le modèle d’intervention de l’ESIP permet de joindre les personnes vivant différents problèmes comme l’itinérance, la violence conjugale, la santé mentale, l’isolement ou la maltraitance chez les personnes aînées. Cette initiative permet de mieux accompagner les clientèles vulnérables, de les guider vers les bonnes ressources, d’améliorer la liaison avec les services du réseau de la santé et ainsi diminuer les interventions policières.
Le projet pilote, qui s’échelonnera jusqu’au 31 mars 2022, a déjà permis de créer, avec les personnes rencontrées, une relation basée sur de meilleurs liens de confiance, une meilleure compréhension des besoins et une mobilisation accrue vers les services requis pour les usagers.
« Les partenaires institutionnels et communautaires s’unissent pour offrir des soins et des services psychosociaux concertés et mieux adaptés aux situations de crise. Ces pratiques novatrices en matière d’intervention visent à réduire concrètement la récurrence des appels, à diminuer les transports en milieu hospitalier et à trouver des solutions de rechange à la judiciarisation des personnes vulnérables et marginalisées », explique Benoît Geneau, directeur des programmes santé mentale et dépendance au CISSS de la Montérégie-Centre.
« La mise en place de l’équipe de soutien en interventions psychosociales est une excellente opportunité qui nous permettra d’intervenir efficacement et de manière concertée auprès des clientèles vulnérables. Nos policiers interviennent quotidiennement auprès de ces personnes. Les compétences de l’intervenante qui travaille avec nous nous permettront d’offrir un service encore plus adapté aux différentes situations », exprime Marco Carrier, directeur de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent. (CAT)
