L’école secondaire de Chambly couronnée championne en robotique
ROBOTS. L’équipe de robotique de l’école secondaire de Chambly a encore une fois montré son savoir-faire lors de la finale nationale de robotique pédagogique, le 5 mai, à Montréal. Elle a remporté huit médailles et le titre d’École de l’année au Can
Elle se mesurait à plus de 180 autres établissements scolaires du Québec, de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse, lors de cet événement organisé par Zone01.
« Ça fait trois années de suite qu’on gagne le trophée de la meilleure école, a affirmé l’enseignant en mathématiques de 3<+>e<+> secondaire et un des responsables du groupe, Hugo Marois. Dans notre catégorie, on a eu huit médailles sur 18. »
Un groupe de trois élèves s’est qualifié pour la finale internationale <I>World Robot Olympiad<I> (WRO), qui se déroulera en novembre au Costa Rica.
« Au début, je ne pensais jamais gagner et finalement, nous nous sommes classés pour le défi international », a confié un des membres du groupe, Antoni Fortier.
C’est la troisième fois en quatre ans que des représentants de l’école secondaire de Chambly participeront à la WRO. Ils se sont rendus à Sotchi, en Russie, en 2014, et à Doha, au Qatar, en 2015.
Travail de longue haleine
Les 26 élèves de 1re, 2e et 3e secondaire ont travaillé d’arrache-pied pour concevoir leurs robots. Ils se sont mis à la tâche dès la fin octobre pour la compétition.
« Ce que je trouve spécial, c’est que même si c’est une journée pédagogique, les élèves viennent quand même, a affirmé M. Marois. On voit vraiment qu’ils sont motivés à le faire. »
Les élèves ont mis plusieurs heures, les soirs, les dîners et lors des congés, pour mettre à terme leur projet. Ils devaient composer avec toute sorte d’embûches afin que leur robot soit le plus efficace possible.
« Les millions d’essais font en sorte que chacun des robots est refait trois, quatre ou cinq fois, a souligné l’enseignant en sciences de 2e secondaire, Emmanuel Nadeau-Éthier. À chaque fois qu’on voit une difficulté nouvelle, il faut modifier le programme et le physique du robot. »
« C’est vraiment impressionnant de voir leur persévérance, a pour sa part affirmé l’enseignante en mathématique de 2e secondaire, Chantal Plourde. Ils avaient trois essais à faire. Des fois, ils ont échoué leurs deux essais. Ils ne sont pas sûrs d’y aller encore. On les encourage d’aller au troisième et c’est là qu’ils font leurs points et qu’ils réussissent. »