Le RIC sur la brèche
Avec son expansion, la caserne de pompiers s’est dotée d’un service de premiers répondants. Mais comment est structuré le Rapid Intervention Crew (RIC)?
C’est l’une des plus fortes plus-values de l’agrandissement de la caserne de pompiers. Avec l’embauche de 24 pompiers à temps plein, Chambly se dote d’un service de premiers répondants, le RIC. « Il s’agit d’une équipe de quatre pompiers qui est prête à intervenir rapidement, affirme Nicolas Drapeau, directeur du Service incendie. Tous les pompiers sont formés RIC et peuvent être dédiés à cette équipe lors d’intervention incendie. Cette équipe est affectée au sauvetage pour toute la durée de l’intervention si jamais les équipes d’attaque intérieure étaient en difficulté. »
Aide aux autres villes
Dans la Vallée-du-Richelieu, cette équipe est un atout déterminant dans les cas d’urgence. D’ailleurs, son territoire dépasse aisément la municipalité de Chambly. « Cette équipe est reconnue dans les services d’incendie voisins et pourrait être appelée à effectuer ce travail également lors d’interventions d’entraide sur leur territoire », poursuit Nicolas Drapeau.
Sur le terrain, le RIC peut faire la différence et son rôle est clairement défini. Le directeur du Service incendie explique le rôle de l’unité. « Lorsque les pompiers sont affectés à l’équipe RIC sur le terrain, ils sécurisent d’abord le bâtiment impliqué et préparent tout l’équipement nécessaire pour effectuer les opérations de sauvetage. Ensuite, ils restent près du poste de commandement afin de suivre le déroulement de l’intervention et de demeurer prêts à intervenir à tout moment. »
Pas d’intervention maritime
S’il est convenu que le RIC intervient lors des urgences terrestres, il n’est pas prévu pour le domaine maritime. Cette responsabilité demeure sous la coupe de la Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC).
« Lors de la dernière assemblée du conseil, les élus ont adopté une résolution visant le versement d’une aide financière de 1 500 $ à la GCAC pour la saison 2024, afin de soutenir l’organisme dans sa prestation de service nautique visant la prévention, la sensibilisation, la formation, la recherche et le sauvetage, souligne la Ville de Chambly. Cette contribution permettra d’assurer une surveillance adéquate sur notre territoire, qui s’étend du bassin de Chambly jusqu’à l’écluse de Saint-Ours. »
Le bassin de Chambly est encore en partie gelé. Des rondes de surveillance du bateau auxiliaire 1234 commenceront dès le mois de mai. « Son rôle sera de poursuivre la promotion de la sécurité nautique et de sensibiliser les plaisanciers à la conduite prudente et sécuritaire d’une embarcation, affirme la Ville de Chambly. Le GCAC prévoit effectuer environ 296 heures de patrouille, et ce, dans le but d’augmenter le nombre de vérifications de courtoisie sur le territoire. »