Le député Roberge approuve le virage nationaliste de son parti

POLITIQUE. La Coalition Avenir Québec a dévoilé récemment sa nouvelle plateforme nationaliste, qui revendique de nouveaux pouvoirs pour le Québec dans le Canada. Une position à laquelle s’associe le député caquiste de Chambly Jean-François Roberge, qui av

« Je l’admets : je votais oui en 95, mais je constate aujourd’hui que ce n’est pas vrai que nous allons obtenir le 50 % plus un, ce n’est pas crédible. Présentement, on stagne, alors on essaie de voir comment faire pour obtenir des gains pour le Québec », lance celui qui est également porte-parole en matière d’éducation.

Selon le député, la CAQ s’est fixé des objectifs à se réapproprier. La langue, la culture et l’immigration comptent parmi ceux-ci, formant ainsi selon le député l’ADN de notre peuple.

Parmi les idées proposées par le parti, on retrouve celle d’appliquer la Loi 101 à toutes les entreprises, même celles assujetties au fédéral.

Le parti de François Legault, qui est un ex-souverainiste, propose donc que la province obtienne davantage d’autonomie.

Cette prise de position était nécessaire selon le député de Chambly. « C’est important de définir clairement notre position, sinon, ce sont les adversaires qui le font pour nous. On s’est donc fixé des sommets à atteindre », présente M. Roberge.

Document embarrassant

Le virage entrepris par la CAQ a été teinté par quelques accrochages, alors qu’un document rempli de fautes de syntaxe a été remis par erreur aux journalistes pour expliquer le nouveau logo du parti.

On pouvait lire plusieurs passages incompréhensibles dans le document rédigé par Stand MTL, une firme de relations publiques engagée par le parti.

Jean-François Roberge assure que le parti ne se sent pas visé par cette bévue, précisant qu’il s’agit d’une erreur de la firme. Il s’agissait, selon lui, d’un document qui n’était pas destiné aux médias.

« On sous-traite pour les fautes. C’est certain que c’est dommage, car ça donne une mauvaise image. En tant que prof de français, c’est certain que le document m’a donné une mauvaise surprise. Ce n’est pas la CAQ qui l’a rédigé, c’est à la firme de relations publiques d’agir en conséquence », conclut le député.