Le chat sort du sac
L’organisme Les chats sans toi-T de Chambly n’a pas fait partie des refuges bénéficiant des 375 000 $ amassés par Mondou, comme l’avait pourtant signifié préalablement l’entreprise.
C’est Crystiane Neveu de l’organisme Les chats sans toi-T de Chambly qui a mis la puce à l’oreille au journal. « Effectivement, Chats sans toi-T de Chambly ne fait pas partie des bénéficiaires de la campagne Mondou Mondon au profit des refuges. La confusion est parce qu’un organisme du même nom, mais de Chertsey, est bénéficiaire », explique Mondou au journal en se rétractant. Rappelons que la campagne avait permis d’amasser 375 000 $ redistribués à divers refuges pour animaux de toute la province.
Aide gratuite
Les chats sans toi-T sont hébergés gratuitement depuis 10 ans par le commerce chamblyen Fido et Félix. L’espace réservé permet d’accueillir les chats et de leur offrir une fenêtre de visibilité afin qu’ils puissent aller en adoption. Les chats y sont tous stérilisés, vaccinés et micropucés. « Il y a une marge entre vendre un animal et l’adopter », nuance Mme Neveu. L’organisme s’assure que l’animal trouve bonne famille. Il fait remplir des questionnaires et choisit les adoptants en fonction du sérieux de leur démarche. « Tous ne connaissent pas l’implication de temps et d’argent associées à l’adoption d’un animal. C’est pas une bébelle », renchérit-elle.
« Tous ne connaissent pas l’implication de temps et d’argent associée à l’adoption d’une animal. C’est pas une bébelle. » – Crystiane Neveu
Nouvellement dans Chambly, l’animalerie Chico héberge de son côté les chats du refuge Chat-Va-Mieux.
Stérilisation
Il est estimé que 2 chats non-stérilisés produiront un potentiel de 20 000 chats au bout de 4 ans, si tous survivent. « Certains seront adoptés, d’autres prendront le chemin des refuges déjà surpeuplés, et les autres finiront dans la rue avec les endurcis, et continueront de se reproduire. Est-ce le sort que l’on souhaite pour nos animaux de compagnie? », questionne Crystiane Neveu. Elle mise sur la stérilisation en guise de réduction des animaux en trop. Elle considère qu’il faudrait en faire la priorité. « Il est important pour chacun de nous de se responsabiliser à ce niveau. Il est temps d’agir, prenons-en conscience collectivement et prenons les mesures nécessaires individuellement et collectivement », termine Mme Neveu.