Le Centre communautaire de Richelieu s’est refait une beauté
La Ville de Richelieu a complètement rénové le Centre communautaire Amédée-Ostiguy, qui « avait besoin d’amour », selon les dires du maire Jacques Ladouceur.
Le projet a commencé en raison du plancher qui était usé. M. Ladouceur explique que le bâtiment date du début des années 1980. Le plancher de parqueterie était d’origine. On le sablait régulièrement afin de l’entretenir. « Un autre sablage et on n’avait plus de plancher », souligne le maire.
Les membres de la FADOQ de Richelieu, qui utilisent la salle pour des cours de danse, ont fait des démarches afin d’obtenir une subvention du gouvernement du Canada. Dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés d’Emploi et développement social Canada, la Ville a obtenu 20 000 $.
Le maire raconte qu’au départ, du bois franc devait être installé puisque c’est ce qui est recommandé pour la danse. Cependant, comme le Centre est utilisé par divers organismes et pour différentes activités, un spécialiste du revêtement de plancher a conseillé un autre matériau plus résistant.
« Le conseiller nous a dit qu’on allait haïr notre plancher de bois franc dans quelques années. Celui qu’il nous a suggéré est plus facile d’entretien et on peut remplacer une tuile facilement », indique M. Ladouceur.
« C’est rendu tellement accueillant que personne ne peut bouder cette salle-là. » – Jacques Ladouceur.
Température et humidité
L’autre problème majeur était l’humidité, relativement au réglage de la température. « Il y avait beaucoup de condensation lors des activités et les vitres devenaient embuées. On avait de la difficulté à contrôler la température parce qu’il y avait deux contrôles indépendants. Parfois, les gens montaient le chauffage sans baisser la climatisation ou ouvraient des fenêtres sans baisser le chauffage. Ce n’était pas confortable », dit-il.
Le chauffage était assuré par des plinthes électriques et la climatisation, par un système situé dans l’entretoit. Lors des rénovations, une thermopompe a été installée. Elle gère la climatisation et le chauffage, en plus d’agir comme échangeur d’air.
« Tant qu’à y être »
Le maire indique que le projet a été ponctué de « tant qu’à y être ». La Ville a profité du fait qu’on devait rajeunir le plancher pour « remettre au goût du jour » l’ensemble du bâtiment.
M. Ladouceur mentionne que les travaux ont coûté 150 000 $. « À l’époque, la construction de l’immeuble avait coûté 110 000 $», souligne-t-il. Le reconstruire aujourd’hui aurait coûté, selon lui, plus de 1 M$.
Toutes les fenêtres qui étaient d’origine ont été changées et des toiles ont été installées. La toilette pour les personnes à mobilité réduite a été réaménagée près des autres. La plomberie et les toilettes ont été changées. Ces dernières ont aussi été redécorées. Tout le système électrique a également été refait dans le Centre.
La cuisine a été bonifiée d’un réfrigérateur commercial que la Ville possédait déjà. Il a été encastré dans un mur de la pièce. Plusieurs sections de rangement ont également été aménagées dans cet espace.
Experts locaux
Une partie des rénovations a été réalisée par les employés des travaux publics. Par exemple, enlever le plancher de parqueterie.
Le maire a d’ailleurs salué le travail de ses employés. Ils ont réussi à tout faire en deux mois, en plus d’effectuer leurs tâches régulières telles l’entretien des rues et la réparation de bris d’aqueduc.
Pour les travaux plus spécifiques comme l’électricité, la plomberie, l’installation du système de la thermopompe et le design, la Ville a fait affaire avec des experts de la région.
Salle de spectacles
Une scène de neuf pieds, escamotable, a été construite et des rideaux noirs l’encadreront. « Avant, le stage était fixe; là, il se range dans le mur », indique le maire.
Il sera possible d’y présenter de petits spectacles intimes. Le maire a confirmé cette possibilité lors de l’inauguration de la salle, dit-il. « C’est parfait pour de petits spectacles intimes d’humoristes, de groupes de musique, de théâtre ou pour des conférences », affirme M. Ladouceur. Il précise qu’il pourrait y en avoir quelques-uns par année selon la disponibilité de la salle.
« C’est rendu tellement accueillant que personne ne peut bouder cette salle-là », conclut M. Ladouceur.