La SPCA de la Montérégie est à sa capacité maximale
La SPCA de la Montérégie débutera bientôt des travaux majeurs sur son bâtiment qui est « irréparable ». Un projet de restauration qui ajoute une pression financière ainsi qu’une charge de travail supplémentaire au refuge, qui est déjà à sa capacité maximale.
Jack accueille chaleureusement les visiteurs qui franchissent le seuil de la porte de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de la Montérégie. Jack, qui a atterri au refuge après le décès de son maître, devra bientôt déménager. Tout comme les cinquante chiens et les nombreux chats qui séjournent à la SPCA, il devra être délogé temporairement s’il est toujours en attente d’une nouvelle famille en raison des travaux de restauration majeurs sur le bâtiment qui débuteront sous peu.
« Irréparable »
Le bâtiment qui accueille la SPCA depuis 1996 doit subir des travaux majeurs dans les prochains mois. « Le bâtiment actuel est irréparable et doit être remplacé », informe Linda Robertson, la fondatrice de la SPCA sur la Rive-Sud. Le bâtiment était autrefois un chenil qui a fait faillite. Étant une reprise de finance, la SPCA a pu acquérir le bâtiment à moindre coût. Pour débuter les travaux, la SPCA est toujours en attente de certains permis.
Capacité maximale
Les travaux permettront de réaménager l’espace, un besoin criant pour la SPCA de la Montérégie qui est présentement complet. Le refuge a une capacité maximale d’animaux dont ils peuvent s’occuper. « Ici, on ne tue pas les animaux, mais on doit leur donner un bon niveau de vie. Ce n’est pas une prison », affirme Linda Robertson.
Linda Robertson confie que ce dont la SPCA a le plus besoin présentement, ce sont des adoptions. Certains sont laissés à la porte du refuge, d’autres arrivent en taxi et « même par Fedex », nous confie la fondatrice qui croyait avoir tout vu.
La fondatrice du refuge n’anticipe pas une hausse des abandons à la suite du 1er juillet. Elle explique que les abandons sont constants tout au long de l’année.
Décès du propriétaire, incapacité de s’occuper de leur animal en raison de l’âge ou d’une dépression, mauvais traitement : les raisons d’abandon mentionnées par la SPCA sont nombreuses.
Certains animaux arrivent au refuge alors qu’ils ont déjà un âge avancé. « Les vieux chiens, il y a peu de chances qu’ils ressortent », ajoute Linda Robertson. La SPCA de la Montérégie ne fait aucune euthanasie, les chiens âgés peuvent donc terminer leurs jours au refuge s’ils ne trouvent pas de famille d’accueil.
« Le bâtiment actuel est irréparable et doit être remplacé ». -Linda Robertson
Générosité de ses membres
Les dons des membres de la SPCA ont permis de couvrir jusqu’à présent le 2/3 des dépenses liées à la restauration des lieux. Un support qui est salué par la fondatrice : « Les gens sont super généreux », affirme-t-elle. Outre les dons en argent, les membres donnent également des couvertures ou des jouets pour animaux. Malgré cette générosité, il reste toujours un montant significatif à débourser par le refuge pour couvrir les coûts des travaux, celui-ci devra se tourner vers des prêts hypothécaires.
Financement
Ne recevant aucune subvention du gouvernement, la SPCA de la Montérégie compte sur la générosité de ses membres ainsi que sur ses campagnes de financement pour subvenir à ses besoins financiers.
Parmi ces activités de financement, la SPCA de la Montérégie organise chaque année une vente de livre. Cette année, la vente qui a eu lieu le 9 et 10 juin a permis à l’organisme de récolter 8 698$. Une aide financière bien accueillie par le refuge.
Comment aider?
Outre les dons financiers, il existe plusieurs façons de venir en aide à la SPCA de la Montérégie. La SPCA invite les citoyens à devenir bénévole ou famille d’accueil pour les animaux dans le besoin. Pour ceux qui ne peuvent pas accueillir d’animaux à la maison, il est possible de parrainer un animal et d’ainsi, lui venir en aide d’une façon différente.