La sécurité des automobilistes sur la route 112 en jeu, craint le député
SÉCURITÉ. Le député de Chambly, Jean-François Roberge, s’inquiète pour la sécurité des automobilistes qui empruntent la route 112, à la lumière des données se trouvant dans l’étude du ministère des Transports du Québec (MTQ) sur la circulation sur la rout
«Sans intervention [sur la route 112], le nombre d’accidents augmente grandement, étant plus élevé de 77% et de 153% à court et à long terme respectivement par rapport à la situation actuelle», indique le document. Or, le MTQ ne prévoit pas de travaux sur cet axe.
«On va laisser se produire des accidents prévisibles en n’intervenant pas, s’indigne Jean-François Roberge. C’est la sécurité des familles de chez nous qui est en jeu!»
«C’est inadmissible, enchaîne le député de Chambly. L’étude est claire, des interventions sont nécessaires. Non seulement on garde ce rapport caché, mais on apprend que le MTQ n’interviendra pas. Pour des raisons politiques, on refuse de prendre les moyens que les experts ont prescrits!»
La Ville de Chambly a permis au député caquiste de consulter la copie de l’étude qu’elle possède. Le MTQ a refusé de transmettre une copie à M. Roberge et au Journal de Chambly, malgré le recours à la Loi sur l’accès à l’information.
Jusqu’à Québec
«En apprenant ces données sur le nombre d’accidents et la sécurité des citoyens, le dossier passe d’important à prioritaire», lance Jean-François Roberge.
Ce dernier compte interpeller le ministre des Transports, Laurent Lessard, pour le presser à faire avancer le dossier.
«Je ne sais pas dans quelle mesure il est au courant de la situation. Je vais d’abord privilégier le dialogue que la confrontation. Je vais tenter d’obtenir un rendez-vous avec lui au cours des prochains jours», déclare M. Roberge.
Intervention essentielle
Dévoilées dans l’édition du 2 novembre du Journal de Chambly, les conclusions de ce rapport indiquent que l’élargissement de cette artère n’est pas suffisant pour régler la congestion. La bonification du transport en commun est aussi essentielle.
«L’étude est claire! Une intervention est nécessaire!», insiste Jean-François Roberge.
«La croissance estimée de la demande véhiculaire est nettement trop importante pour la configuration actuelle de la route 112 à deux voies de circulation par direction», écrit-on dans le rapport.
Au MTQ, on explique la décision de ne pas effectuer de travaux d’élargissement par le fait que les investissements sont accordés en priorité à la conservation du réseau actuel, à l’amélioration de la sécurité et aux mesures visant à favoriser la mobilité durable.