La MRC se penchera bientôt sur le plan d’urbanisme
Plusieurs membres du Mouvement citoyen de Chambly (MCC) ont investi jeudi dernier la réunion ordinaire des maires de la MRC de la Vallée-du-Richelieu dans le but de les sensibiliser au dossier du plan d’urbanisme.
« La plupart (des élus) ne sont pas au courant du dossier », a répondu la préfète de la MRC, Diane Lavoie aux trois membres du MCC qui se sont présentés jeudi dernier pour défendre leur cause à la séance ordinaire du conseil des maires.
Les maires de la MRC de la Vallée-du-Richelieu vont se réunir dans les prochains jours pour traiter uniquement du dossier du plan d’urbanisme de la ville de Chambly, a affirmé Diane Lavoie.
De l’aveu d’un habitué de ladite assemblée, rarement a-t-on vu autant de gens présents, dont plusieurs sont des membres du MCC.
En entrevue au Journal de Chambly au sortir de la réunion, Diane Lavoie précise que les élus vont d’abord s’informer « des demandes de Chambly. Si Chambly redépose ses règlements en les séparant, nous on doit vérifier la concordance au PMAD (Plan métropolitain d’aménagement et de développement). »
« Dès le début, on s’est positionné pour que chacun fasse des efforts pour se conformer au PMAD, fait observer celle qui est aussi mairesse de Belœil. Il y en a qui ont souhaité moins de densité. À date, ça n’a jamais été accepté au niveau des municipalités. Pour ce qui est de la densité, nous autres, c’est un seuil minimum. On ne décide pas du seuil maximum. »
Diane Lavoie réagissait ainsi en entrevue à la suite des propositions présentées par un membre du CCM selon lesquelles Chambly pourrait avoir une réduction en matière de densité. Celle-ci serait alors compensée par une autre municipalité qui désire plus de logements à l’hectare.
Face aux maires, dont Denis Lavoie, les membres du MCC ont fait valoir que la densité projetée dans certaines parties du territoire va remettre en question « la préservation des milieux naturels et la préservation de notre qualité de vie ».
Blocage de Chambly ?
Le rejet du plan d’urbanisme à la suite des 2 452 signatures du registre, bloquerait la réalisation des projets à McMasterville et à Saint-Basile. Celle-ci attend que toutes les villes soient conformes (au PMAD) pour présenter une demande à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) pour un projet résidentiel au sud de la 116. « On s’entend, rappelle Diane Lavoie, qu’on n’aura pas les autorisations de la CPTAQ le lendemain. »