La future bibliothèque de Chambly sera de la bonne grandeur

La taille de la future bibliothèque qui sera située à l’intérieur du Pôle du savoir, d’histoire et de la culture aura la taille requise par le gouvernement.
Selon les documents de la présentation du Pôle du savoir, d’histoire et de la culture à Chambly, un document datant de 2016 visible sur le site de la Ville provenant du cabinet des architectes du projet, il est indiqué que la « superficie intime de 1 400 m se déploie autour d’une cour intérieure qui fédère les rencontres fortuites des différents groupes d’usagers. »
C’est cette superficie qui avait fait réagir, lors de la dernière séance du conseil municipal de Chambly, la citoyenne Louise Chevrier. Cette dernière s’étonnait que la future bibliothèque n’allait pas respecter la superficie de base suggérée par le document Lignes directrices pour les bibliothèques publiques du Québec. Ce dernier prévoit une superficie de base entre 1 595 et 2 845 m pour une population entre 25 000 et 49 999 habitants.
Or, selon la Convention d’aide financière que la Ville de Chambly a paraphée avec le ministère de la Culture et des Communications, il est bien indiqué que la superficie projetée de la future bibliothèque serait de 1 902 m, répondant ainsi aux normes actuelles des bibliothèques du Québec.

« En tout, ce sont 1 902 m que la bibliothèque fera. » – Denis Lavoie

Obligatoire pour l’aide financière

« C’est une condition pour avoir la subvention de 2,3 millions. Le 1 400 m qui est indiqué dans le document auquel vous faites référence ne parle que du rayonnage sans prendre les autres espaces qui seront dédiés à la bibliothèque comme les corridors, les espaces de lecture et même les toilettes. En tout, ce sont 1 902 m que la bibliothèque fera », indique le maire de Chambly, Denis Lavoie, qui s’est entretenu avec le Journal de Chambly.
La citoyenne de Chambly, contactée par le Journal a appris la nouvelle avec plaisir. « Si c’est bien 1 902 m qui sont prévus pour la future bibliothèque je m’en réjouis. Je suis ravi de l’apprendre, par contre pourquoi ne pas me l’avoir dit ? On nous laisse dans l’ignorance et cela laisse toute sorte de rumeurs et il y en a beaucoup sur la bibliothèque. »
Dans le contrat passé avec le ministère de la Culture, il est indiqué que la convention d’aide financière serait résiliée si « Le client-partenaire lui a présenté des renseignements faux ou trompeurs ou lui a fait de fausses représentations. »