La danse vient du coeur
L’académie Danza s’est distinguée lors du festival Dansencore de Trois-Rivières. Cynthia Normandin, fondatrice et directrice de la structure, revient sur ces récents succès.
La saison de compétitions se termine, les camps de jour commencent. Mais avant de prendre congé des différents concours, l’académie Danza a frappé un gros coup. Lors du récent festival international Dansencore de Trois-Rivières, la formation chamblyenne a remporté la première place en danse urbaine en petit groupe (16 ans et +), première et deuxième places en danse urbaine petit groupe (- 12 ans), deuxième place en jazz petit groupe (- 12 ans) ainsi que plusieurs mentions « Coup de coeur du jury ».
Un palmarès qui ravit Cynthia Normandin, fondatrice et directrice de l’académie Danza. « C’est énormément de fierté! Nos jeunes ont su rivaliser avec des autres groupes qui dansent plus qu’eux de manière générale. En moyenne, nos danseurs pratiquent trois heures par semaine alors que c’est le double pour les autres. On enseigne le dépassement de soi. On croit beaucoup en nos jeunes. Peu importe le niveau, il faut le faire par passion. »
Le développement de soi
L’académie propose un volet compétitif mais aussi un autre récréatif. « L’initiation propose d’assimiler les pas de base, poursuit Cynthia Normandin. Tout est structuré afin que par la suite, les danseuses et danseurs puissent se diriger vers le jazz, la danse urbaine ou le ballet. Grâce à la danse, on développe l’activité physique. Cela permet de partager des émotions, d’aider les jeunes à s’exprimer, de se défouler et d’avoir davantage confiance en soi. »
L’Académie Danza accueille actuellement 400 élèves dont 75 en compétition. Mais la directrice affiche davantage d’ambitions. « On a perdu beaucoup de danseurs durant la pandémie. On aimerait retrouver le niveau précédant cette période. Il faut retrouver la passion de la danse. Elle se trouve dans notre coeur. La danse m’a apporté tellement à ce niveau! Gérer une telle académie est très demandant mais le retour est tellement enrichissant. Je reçois beaucoup de gratitude. Quand on voit un enfant de 5 ans monter sur scène avec ses grands yeux ouverts… On veut retrouver notre gang au plus vite et revivre ce genre d’émotions. »