La commission scolaire se penche sur l’avenir de l’école secondaire Paul-Germain-Ostiguy
ENSEIGNEMENT. Alors que plusieurs élèves de la région se dirigent vers les écoles secondaires privées et celles offrant des programmes spécialisés, la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR), recherche des façons de rendre l’école secondaire Paul-
Le profil Langues et Multimédia, offert depuis la rentrée scolaire 2015 pour contrer l’exode, devra possiblement être repensé en raison des coûts associés à l’acquisition des ordinateurs portables prêtés aux élèves.
Pour la première année, c’est la commission scolaire qui avait fourni les ordinateurs aux jeunes qui les conservent tout au long de leur secondaire. La rentrée 2016, marquée par l’ouverture de deux nouveaux groupes, a, quant à elle, été précédée d’une campagne de financement pour acheter 60 ordinateurs d’une valeur de 1000$ pour les nouveaux élèves.
«Actuellement, l’équipe école, le conseil d’établissement, l’organisme de participation des parents se penchent sur différents scénarios. On a démarré ce projet alors on va le garder, mais il y sans doute d’autres alternatives», affirme la présidente de la Commission scolaire des Hautes-Rivières, Andrée Bouchard.
La présidente mentionne notamment que les élèves pourraient garder les ordinateurs à mi-temps et disposer d’un laboratoire informatique. Les parents pourraient aussi acheter les ordinateurs, mais sur une base volontaire.
«Je ne veux pas que ce soit un critère pour empêcher les enfants de bénéficier de ce projet-là», déclare Mme Bouchard.
Projet d’agrandissement
Alors que les écoles primaires Saint-Vincent à Saint-Césaire et Jean-XXIII à Ange-Gardien font peau neuve pour accueillir de nouveaux élèves, la commission scolaire envisage aussi d’agrandir l’école secondaire au cours des prochaines années.
«C’est une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas voulu céder de terrains pour l’agrandissement de l’école Saint-Vincent», explique Andrée Bouchard.
Des fonds nécessaires
Comme le révélait La Voix de l’Est lundi, les maires des villes voisines sont inquiets. Selon le maire de Saint-Césaire, Guy Benjamin, il est important d’investir dans l’éducation, mais il revient à la commission scolaire de le faire.
«Ce n’est quand même pas aux villes de mettre des sous là-dedans. L’éducation, ça revient à la commission scolaire», affirme-t-il.
M. Benjamin rappelle que la Ville a déjà fait sa part en payant plus de 3M$ pour permettre l’expropriation des propriétés de l’école Saint-Vincent et en offrant gratuitement des heures de glace et la piscine municipale à l’école. Une somme de 5000$ a aussi été octroyée pour le profil Langues et Multimédia.
«On peut être partenaire, mais on a des limites. On n’investira pas des sommes astronomiques chaque année pour garder nos jeunes à la polyvalente», soutient-il.
Le maire de Saint-Césaire mentionne toutefois qu’il serait prêt à se joindre à une mobilisation générale des villes, mais que pour le moment elles n’ont pas toutes la même volonté politique en ce qui concerne l’éducation.