Jeunes en centre jeunesse: Des proies faciles pour les gangs de rue

ATTRAIT. Bien qu’il n’y ait aucun gang de rue installé à Chambly et aucun proxénète infiltré au Centre jeunesse de la Montérégie – selon la Régie de police et le CISSS de la Montérégie-Est- les jeunes qui y sont hébergés demeurent des proies faciles, croi

«Quand un jeune est en centre jeunesse, c’est parce qu’il est vulnérable. Il est là parce qu’il n’a pas de famille ou qu’elle est problématique. Un gang de rue peut donc devenir sa famille», explique-t-elle.

Mme Bédard ajoute que les jeunes filles ont aussi besoin de protection et que c’est là qu’elle la trouve. De plus, le gang de rue leur promet des gains faciles.

«Les membres du gang de rue leur disent qu’elles vont avoir de l’argent pour les attirer et ensuite ils établissent un régime de terreur», affirme-t-elle.

Pour le gang de rue, fournir de la drogue est aussi un moyen de créer une dépendance et de manipuler les jeunes. Elle donne, entre autres, l’exemple d’une jeune fille qui n’hésitera pas à accepter d’échanger des faveurs sexuelles contre de la drogue.

Afin de contrer ce risque, qui est plus élevé avec le recrutement sur les médias sociaux, le conseiller-cadre à la direction adjointe des communications, des relations médias et ministérielles du CISSS de la Montérégie-Est, Daniel Vincent, assure que les jeunes sont sensibilisés aux dangers des gangs de rue avec la collaboration de l’équipe Mobilis.

Le projet Mobilis a été mis sur pied en 2008 par Centre jeunesse de la Montérégie et le Service de police de l’agglomération de Longueuil pour prévenir l’adhésion des jeunes aux gangs de rue, tout en implantant des conditions favorables à la désaffiliation des membres et des sympathisants.

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