Jacques Ladouceur réélu préfet de la MRC de Rouville
Le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur, portera deux chapeaux encore d’ici les élections municipales de novembre puisqu’il a été réélu préfet de la MRC de Rouville, lors du conseil des maires, le 21 juin.
Il occupait ce poste depuis maintenant deux ans et il a été le seul maire à faire part de son intérêt pour remplir cette fonction.
« C’est exigeant, car ça prend beaucoup de temps, mais j’aime ça », a-t-il déclaré.
« Les autres maires ont trouvé que je faisais du bon travail alors ils m’ont appuyé là-dedans », a-t-il ajouté.
Selon M. Ladouceur, sa mission en tant que préfet est de penser au bien de l’ensemble des villes.
« Quand je suis à la MRC, je pense pour une région, a-t-il lancé. Les intérêts de Richelieu ne sont pas en priorité. Ça ne veut pas dire que si ce n’est pas bon pour une ville, ce ne l’est pas pour la région. »
Au cours de son premier mandat, il a remarqué la mise en place d’un changement de culture.
« On se parle et on s’entraide beaucoup plus et on voit déjà les résultats », a-t-il remarqué.
Dossiers sur la table
Le préfet désire poursuivre le travail commencé dans plusieurs projets régionaux. Il mentionne notamment celui de construire des écocentres. La MRC est également en attente d’une étude sur la possibilité de regrouper les services de sécurité incendie municipaux.
« Nous avons aussi beaucoup de volonté pour améliorer la piste cyclable de la MRC », a-t-il affirmé.
La prochaine étape dans ce dossier est le dépôt d’un plan d’action.
Travail à venir
Le dossier du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) pour l’élaboration de projets régionaux est aussi à l’agenda de Jacques Ladouceur. Il devrait être mis sur pied prochainement par le gouvernement du Québec et il disposera d’une enveloppe de 100 M$ par année.
La MRC devra également s’occuper des travaux en lien avec la loi 132 sur la conservation des milieux humides et hydriques adoptée récemment. La loi 102 sur la qualité de l’environnement, entrée en vigueur il y a quelques mois, aura aussi un impact sur l’émission des certificats d’autorisation.
Des politiques devront aussi être mises en place par la MRC pour faire passer le montant des contrats de gré à gré de 25 000 $ à 100 000 $. Ce changement fait partie de la loi 122 sur l’autonomie municipale.
« Il y a beaucoup de travail à faire. On nous a mis du pain sur la planche », a-t-il noté.