Île Goyer: Le plan de la halte belvédère dévoilé

ENVIRONNEMENT. La Ville de Carignan a présenté le 17 novembre le plan de la halte belvédère qui sera installée sur l’île Goyer, entre les rues des Pétunias et des Oeillets. La Ville a profité de cette rencontre pour rassurer les citoyens qui s’étaient opp

Le maire de Carignan, René Fournier, est satisfait des résultats de cette présentation et se montre confiant quant aux réactions futures des citoyens. «Je suis sûr qu’ils vont adorer et qu’ils vont dire pourquoi vous ne l’avez pas fait avant», affirme-t-il.

L’une des inquiétudes soulevées concernait la rampe de mise à l’eau incluse dans le projet. Plusieurs citoyens avaient indiqué que les vagues pouvaient atteindre une hauteur de deux pieds et qu’il était dangereux de mettre des canots à l’eau à cet endroit.

En raison de ces commentaires, la Ville a décidé de consulter un expert, Michel Lajoie, qui est producteur de tourisme d’aventure chez Enviro Kayak. M. Lajoie explique que les vagues de deux pieds de haut se retrouvent au centre bassin, tandis que sur les berges, elles atteignent généralement un pied de haut quand les vents proviennent de l’ouest ou du nord.

Néanmoins, l’expert précise qu’un vent fort du sud, soit d’une vitesse de 40 à 65 km/h, peut provoquer des vagues atteignant une hauteur de quatre à cinq pieds, mais que cela est plus rare. Il indique que dans ces conditions, il n’est pas recommandé de mettre un bateau à l’eau.

Les résidents du secteur craignaient aussi que leur tranquillité et leur intimité soient compromises. Pour conserver l’intimité des voisins, la Ville a prévu dans son plan une orientation spécifique du belvédère ainsi que la plantation de haies de cèdres et d’arbres indigènes.

«Quand ça se fait à côté de chez nous, on peut se poser des questions, mais les gens vont aller là pour se recueillir», déclare le maire.

Un stationnement a aussi été prévu pour éviter que les voitures restent dans la rue et une toilette en béton sera installée afin d’éviter des actes de vandalisme.

Les travaux d’une valeur de 105 000 $ débuteront au printemps puisque la Ville a déjà reçu l’autorisation du ministère de l’Environnement. La première étape consistera à restaurer la bande riveraine afin de lui redonner son état naturel.

La Ville n’a pas l’autorisation de faire un remblai. De plus, la ˂I˃Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables˂I˃ requiert d’accorder la priorité à la technique la plus susceptible de rétablir la couverture végétale. La ville a donc opté pour la technique du génie végétal, qui consiste à stabiliser la berge en utilisant des végétaux comme matériaux de base. Cette façon de faire n’est pas plus coûteuse et est meilleure pour l’environnement.