Hélène Roberge veut être à la tête de la Fédération des commissions scolaires du Québec
ÉDUCATION. La présidente de la Commission scolaire des Patriotes (CSP), Hélène Roberge, brigue la présidence de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ). Elle tente sa chance alors que l’indemnité de départ de la présidente actuelle, Jo
Mme Roberge réfléchie sur le dépôt de sa candidature pour ce poste depuis la dernière élection, il y a deux ans. Des présidents de commissions scolaires lui avaient suggéré de se présenter.
« Pour moi, ce n’était pas possible, car je travaille à temps plein, mais là je serai à la retraite en juin », explique-t-elle.
Sa décision s’est précisée lors de l’annonce en décembre du départ de la présidente actuelle. En janvier et février, les candidats ont commencé à envoyer des lettres aux présidents des commissions scolaires. La période de mise en candidature se poursuit jusqu’au 4 mai et le vote aura lieu le 3 juin.
Selon ce qui circule dans les médias, il y aurait actuellement quatre candidats en lice. Il s’agirait du président de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île, Miville Boudreault, du président de la Commission scolaire des Découvreurs, Alain Fortier, du vice-président de la FCSQ depuis six ans, Richard Flibotte, et d’Hélène Roberge.
Programme
Les dernières années ont été difficiles pour les commissions scolaires, croit Mme Roberge. Elle désire que leur mission première, soit la réussite des élèves, redevienne une priorité si elle est élue.
« Moi, mon objectif, c’est d’être rassembleuse pour qu’on travaille ensemble pour faire réussir nos élèves, affirme-t-elle. Je veux qu’on aille davantage de collaboration avec les directions d’école, les enseignants, les parents. »
La présidente de la CSP veut d’ailleurs donner une plus grande marge de manœuvre aux écoles. Elle croit, entre autres, que le ministère de l’Éducation ne devrait pas octroyer des enveloppes dédiées, mais plutôt donner plus de pouvoir aux écoles et aux commissions scolaires quant à l’utilisation de l’argent.
Prime
Hélène Roberge s’est aussi engagé à ne pas toucher la prime de départ si elle est élue. Selon ce qui circule dans les médias, la présidente actuelle encaissera 55 800$. Cela équivaut à 9300$ par année de service, elle en compte huit, jusqu’à un maximum de six ans. Les commissions scolaires Marguerite-Bourgeoys, Marie-Victorin et Grandes-Seigneuries auraient claqué la porte de la FCSQ en raison, entre autres, de la décision d’accorder cette prime, prise en juin 2013.
La présidente de la CSP indique que le conseil des commissaires a voté contre la prime en mai 2013 et c’est pourquoi elle maintient cette position.
« On était à ce moment-là dans un contexte de compressions budgétaires un peu partout dans le système d’éducation et les gens voyaient ça comme de l’argent public qu’on devait mettre ailleurs », explique-t-elle.
Mme Roberge souligne aussi que, dans le réseau scolaire, il n’y a pas une telle prime.
« La Fédération n’a pas à se prononcer concernant les prises de position des candidats à la présidence », affirme l’attachée de presse de la FCSQ, Caroline Lemieux.
« C’est une décision qui a été prise par vote majoritaire lors d’une assemblée générale, ajoute-t-elle. S’il y avait changement a apporté à cette situation, il faudrait que ce soit également par un vote de l’assemblée générale de la Fédération. »