Grève de la construction: Des manifestants débarquent à Carignan
GRÈVE. La Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent est intervenue sur quelques chantiers à Carignan, le 24 mai, où des manifestants étaient présents dans le cadre de la grève de la construction.
La police s’est d’abord présentée, vers 7h30, sur la rue Jeanne-Servignan où se trouvaient six manifestants. À 10h, c’est sur la rue Ambroise-Joubert que les agents sont intervenus auprès d’environ 25 individus. Comme l’a mentionné le sergent Pierre Tremblay, dans les deux cas, les personnes présentes se sont calmées quand la police est arrivée.
« Ils ont le droit de manifester, mais ils ne doivent pas commettre de délits et nuire à la circulation, a-t-il expliqué. S’ils dérangent en se plaçant dans la rue, on leur dit de rester sur le trottoir »
Quelques minutes plus tard, vers 10h50, l’ambiance était toutefois plus tendue sur la rue de l’Aigle alors qu’une trentaine de manifestants occupaient deux chantiers. Le sergent Tremblay a néanmoins indiqué qu’il n’y avait pas matière à déposer une plainte criminelle.
En début d’après-midi, le 24 mai, d’autres individus se sont présentés sur le chantier d’une maison en construction sur la même rue. Ils sont restés peu de temps et ont quitté.
Pour ce qui est du chantier du Faubourg Carignan, il était désert lors du passage du Journal de Chambly, vers 14h30, le 24 mai. Le Groupe Mach, qui chapeaute le projet, a confirmé que les travaux étaient arrêtés en raison de la grève.
La grève générale illimitée a été déclenchée le 24 mai au matin par les 170 000 membres de l’Alliance syndicale de la construction en raison d’une impasse dans les négociations avec la partie patronale. La conciliation travail-famille est au cœur du conflit. Il s’agit de la deuxième grève en quatre ans.