Gare aux algues bleu-vert dans la rivière Yamaska
ENVIRONNEMENT. De 2007 à 2014, la présence de fleurs d’eau d’algues bleu-vert a été confirmée dans 20 plans d’eau de la région de la Montérégie, dont celui de la rivière Yamaska à la hauteur de Saint-Césaire.
La rivière Yamaska ne demeure toutefois pas un point critique au niveau de la propagation des de ces plantes, selon le coordonnateur de projet à l’organisme de bassin versant (OBV) de la Yamaska Joshua Bleser.
« Il faut savoir que la présence d’algues bleu-vert n’égale pas nécessairement la libération des toxines. Il y a différentes espèces. Certaines produisent des toxines plus dangereuses que d’autres », précise M. Bleser.
Le ministère du Développement durable encourage les riverains à agir de manière préventive. Il suggère de végétaliser les bandes riveraines en utilisant des savons et des produits nettoyants sans phosphate, en veillant à la conformité des installations septiques ou encore en évitant d’utiliser des engrais chimiques ou du compost.
Selon les années et les plans d’eau, les fleurs d’algues bleu-vert ont été plus ou moins importantes et les épisodes durent de quelques heures à plusieurs jours, indique le ministère. De nouveaux plans d’eau sont toutefois touchés chaque année.
Rien à signaler dans le Richelieu
La situation diffère du côté du Richelieu. Selon le COVABAR, un organisme qui veille sur la rivière Richelieu, cette dernière est comme une autoroute, compte tenu de son fort débit.
Le signalement d’algues bleu-vert n’est toutefois pas impossible, dans les endroits stagnants ou les petites baies où il y a moins de courant.