Gardienne à surveiller
C’est un avenir reluisant qui semble attendre la Chamblyenne Laurence Boivin, gardienne de but pleine de promesses.
Il s’en est fallu de peu pour qu’elle représente la Canada. Lors du Championnat mondial féminin de juin dernier se déroulant au Wisconsin, aux États-Unis, elle a été la toute dernière coupée à sa position de l’équipe nationale. « C’était la première fois que j’étais sur la glace avec les meilleures au pays. Le niveau de compétition était élevé. J’ai trouvé ça le fun de pouvoir me surpasser à chaque pratique », relate la joueuse, finalement retranchée au terme du camp de sélection se déroulant à Calgary. Le Canada était revenu du Championnat mondial féminin des M18 2022 de la Fédération internationale de hockey sur glace avec la médaille d’or, après un gain enlevant de 3 à 2 contre les Américaines.
Parcours
Dès son jeune âge, Laurence Boivin regardait fréquemment le hockey avec son père. À sept ans, elle a débuté avec les garçons. L’appel de protectrice de but des siens ne s’était pas encore fait entendre.
« C’était la première fois que j’étais sur la glace avec les meilleures au pays. » – Laurence Boivin
Alors qu’elle était bantam deuxième année, le midget AAA féminin a fait appel à ses services. Elle y a donc joué deux saisons. Déclarée comme étant une late en raison de sa date de naissance, elle a dû compléter son cycle midget avec les garçons.
Maintenant au cégep, elle joue exclusivement avec les femmes. Au cégep André-Laurendeau, elle étudie en sciences humaines, profil Administration. C’est là où elle continue de peaufiner son art au sein de l’équipe de l’école.
Sur le plan national, Laurence Boivin est considérée dans l’équipe de développement. À long terme, elle souhaite vivre d’autres expériences lui permettant de se mesurer aux meilleures du pays.
Gardien préféré
Comme beaucoup de joueurs évoluant à la position de gardien de but, Laurence a grandi en ayant Carey Price dans sa mire. Toutefois, dernièrement, c’est au cerbère des Rangers de New York, Igor Shesterkin, qu’elle s’identifie. « C’est un petit gardien pour la LNH. Il est extrêmement rapide, combattif et très flexible. Je suis ce type de gardienne », décrit-elle. À titre d’athlète, elle ajoute se considérer constante dans ses performances. La caractéristique en est une importante à la position de gardien de but.
Une place pour les filles
En septembre dernier, la chambre no. 5 du Centre sportif Robert-Lebel était identifiée comme celle permettant aux joueuses de hockey de s’y changer dans l’intimité si elles le souhaitaient. Plus de 25 joueuses de l’Association de hockey mineur de Chambly bénéficient de cette nouvelle avancée. Les joueuses des camps adverses y ont également droit. « C’est une bonne idée. De mon côté, ce que j’aime de jouer, c’est d’être en gang. Si la fille est à part pour se changer, je trouve ça un peu plate. Le côté positif, c’est l’après, si l’on veut prendre un douche », termine la hockeyeuse.