Froid exceptionnel
C’est avec une vague de froid glacial et plus de neige qu’à l’habitude que 2017 a accueilli 2018. Pour le mois de janvier, les températures demeureront plus froides que les valeurs saisonnières, mais plus clémentes que dans les derniers jours.
Du 27 décembre 2017 au 1er janvier 2018, trois records de froid ont été battus en Montérégie. D’abord, les records des températures maximales les plus basses ont été battus les 28 et 31 décembre.
Dans le premier cas, le plus chaud qu’il a fait dans la journée est de -21 °C, soit un degré plus bas que le record établi en 1933.
Pour la dernière journée de 2017, le mercure s’est arrêté à -20 °C alors qu’en 1998, la température maximale la plus basse était de -18 °C.
L’autre record qui a également été battu est celui de la température nocturne la plus glaciale.
Cela s’est produit dans la nuit du 1er au 2 janvier, avec -31 °C.
« Ce qui était exceptionnel, c’est la durée de ce froid glacial. Les températures qu’on a connues du 27 décembre au 1er janvier sont habituellement des températures qu’on voit plus à la mi-janvier ou en février. La dernière fois qu’il avait fait aussi froid pendant autant de jours consécutifs à ce moment-ci de l’année, ça remonte à 1917 », détaille Amélie Bernard, météorologue à Environnement Canada.
Pour le restant du mois, les températures devraient être plus clémentes.
« On s’attend à ce qu’elles ressemblent un peu plus à celles qu’on a connues à la mi-décembre. Ça risque encore d’être en dessous des valeurs saisonnières, mais pas un froid glacial », explique la météorologue.
-31 °C
C’est la température nocturne la plus froide connue du 1er au 2 janvier.
Neige
Les précipitations du mois de décembre ont été plus élevées que dans les années passées.
Présentement, en Montérégie, l’accumulation de neige au sol varie de 20 à 30 cm de neige.
Soit du double au triple à la moyenne des dernières années qui situe autour de 10 cm.
« On s’attend à ce qu’il y ait surtout de la neige. Puisqu’il risque de faire plus froid, il va y avoir moins de mélange de verglas ou de pluie », affirme Mme Bernard.
Elle ajoute qu’il n’est toutefois pas impossible que des dépressions méréologiques apportent quand même leurs lots de précipitations sous différentes formes.