Fête des relations interculturelles : un visage de la région
La MRC de Rouville a reçu près de mille personnes pour sa première Fête des relations interculturelles. Une réussite qui appelle d’autres initiatives du genre.
La MRC de Rouville a organisé la Fête des relations interculturelles dans la région, le 19 mai, afin d’aider davantage l’intégration des migrants dans le secteur. Pour cela, elle a investi le parc Florence-Viens de Richelieu où activités, animations et nourriture étaient gratuites, le Ministère de l’Immigration se chargeant des frais.
Un besoin en région
Ainsi, plusieurs entreprises de personnes migrantes et des organismes d’intégration sociale ont eu pignon sur rue l’espace d’une journée. « On pensait recevoir un public de 200 personnes environ, confie Roxanne Fyfe, conseillère en relations interculturelles à la MRC. Finalement, la fréquentation n’a pas baissé de la journée et nous avons compté environ mille personnes! On est très impressionnés du phénomène et agréablement surpris, car beaucoup de familles sont venues. »
La date de l’événement se situait durant une fin de semaine de trois jours en raison de la Journée nationale des patriotes. Cela n’a pas freiné la MRC de Rouville dans son organisation. « On est venus chercher une population particulière, ajoute Catherine Gélinas, conseillère en développement local et social de l’organisation. On a répondu à un besoin. Nous avons bien vu aussi que ce ne sont pas toutes les familles qui peuvent s’offrir un week-end en chalet. La journée a été remplie d’anecdotes. On a pu célébrer l’anniversaire d’une petite fille de neuf ans alors que sa famille vient de débarquer au Québec il y a cinq mois. Sa mère ne savait pas comment la fêter, alors ils sont venus en parc en famille. Elle ne pouvait pas être plus heureuse de l’accueil. »
Encouragée par ce bilan, Roxanne Fyfe assure qu’il y aura des suites. « On reproduira ce genre de fête, mais pour grossir, il faudra davantage de partenaires. »
Selon les chiffres de l’Institut de la statistique du Québec, la part des immigrants permanents et des résidents non permanents recensés hors de l’île de Montréal était de 30 % en 2001, alors qu’elle s’élève à 44 % en 2021.