Mano Charron revient médaillé du Championnat canadien de plongeon

Plongeon : Mano Charron en plein tourbillon

Mano Charron est passionné de plongeon. À 11 ans, le Chamblyen a obtenu récemment deux médailles de bronze aux Championnats canadiens dans la catégorie 12-13 ans et ne cache pas ses ambitions.

Mano Charron se donne les moyens pour réussir. Le jeune de Chambly s’en va en sixième année de primaire à la rentrée prochaine, mais il n’a de cesse de s’entraîner au rythme de quatre ou cinq fois semaine. « C’est une discipline à tenir, précise sa mère, Lyse-Anne St-Cyr. Seul le stade olympique offre des installations avec un tremplin à plus de cinq mètres, alors nous faisons la route en semaine comme en week-end. Il n’existe pas de Sports-études en plongeon en primaire, donc, pour le moment, il passe beaucoup de temps à s’entraîner et dans l’automobile. Il arrive même fréquemment qu’il fasse ses devoirs sur la banquette arrière. »

« J’ai pris mes premiers cours de natation à Chambly, où ma récompense a été de pouvoir plonger à trois mètres lors de la dernière séance. » – Mano Charron

Un mode de vie qui le rend plutôt occupé, mais qu’il apprécie aussi. « J’adore le plongeon. D’abord pour l’émotion que cela me procure et la satisfaction que j’éprouve quand je réussis de nouvelles figures, affirme le garçon de 11 ans. J’aime aussi les défis et les hauteurs. » Afin de pouvoir continuer à s’entraîner au même rythme, Mano Charron arrange son temps pour que ses études ne pâtissent pas de ses choix. « C’est une entente qu’il a avec nous, ses parents, poursuit sa mère. De toute façon, il adore aussi l’école. Il fait des sacrifices, car il voit moins ses amis. »

Objectif surpassé

En juillet, l’adolescent a remporté deux médailles de bronze, une individuelle et une avec son équipe, aux Championnats canadiens à Regina. « C’est un bel accomplissement, car je visais la participation à deux finales sur les trois épreuves auxquelles j’étais inscrit, explique-t-il. Finalement, j’ai participé aux trois avec une médaille de bronze en prime dans l’épreuve de plongeon à un mètre. Pour le reste, je finis quatrième à 0,5 point d’une médaille aux 7,5 mètres et cinquième au 3 mètres. «

En cette période de Jeux olympiques, Mano Charron a les yeux rivés sur la télévision lorsque l’épreuve de plongeon passe à l’antenne. » Oui, cela fait rêver, sourit-il. Mais le chemin est encore long. Pour le moment, j’ai été nommé au sein de l’Équipe du Québec pour mes résultats de la saison dernière. Cel me donne la possibilité d’avoir accès à une équipe de spécialistes autour du sport. «

En attendant, le jeune Chamblyen tutoie déjà le haut niveau puisqu’il a été bénévole lors de deux épreuves de Coupe du monde de plongeon à Montréal. » Des fois, je vais au gym avec un adulte pour m’encadrer et je pars courir avec ma mère. «

Des Débuts à Chambly

Une jeunesse encadrée autour du plongeon qui a commencé à Chambly. » J’aimais sauter au bord de la piscine quand j’étais tout petit, se souvient-il. Avec mon père, ancien gymnaste et aussi plongeur, on faisait des culbutes avant de tomber dans l’eau. Cela m’a donné le goût. J’ai pris mes premiers cours de natation à Chambly où ma récompense a été de pouvoir plonger à trois mètres lors de la dernière séance. J’avais trois ans. Ensuite, je suis allé à Brossard pour lesi nfrastructures et à six ans, je commençais le compétitif. «

S’il voit son avenir proche d’un plongeoir, Mano Charron souhaite prendre un autre virage concernant sa carrière professionnelle. »  Je veux être dentiste. J’aime prendre soin des gens et les dentistes font preuve de beaucoup d’empathie. «