En attente d’une entente
La Ville de Marieville ne s’est pas encore entendue avec les villes de la MRC de Rouville qui utilisent son aréna sans contribution financière.
L’avenir des sportifs de Saint-Césaire qui pratiquent leur sport à l’aréna marievillois n’est pas encore scellé. La Ville césairoise a d’ailleurs reporté le point » Aréna Julien-Beauregard de Ville de Marieville – Partage des coûts d’opération / Proposition d’entente intermunicipale » lors de sa dernière séance du conseil municipal.
Marieville avait demandé à Saint-Césaire 46 000 $ avec une entente et 54 000 $ sans entente, selon le nombre de joueurs, en guise de contribution pour les coûts d’exploitation. Saint-Césaire y est allé d’une contre-offre. « Comme on est en discussion, c’est entre les conseils », explique Caroline Gagnon, mairesse de Marieville. Elle assure que le dialogue entre les deux municipalités est fluide.
Utilisateur payeur
Concernant son aréna, Marieville propose le modèle de l’utilisateur payeur. Caroline Gagnon chiffre à 385 000 $ par année les coûts d’exploitation de l’infrastructure. Elle mentionne que 53 % du temps de l’aréna est en fonction de l’Association de hockey mineur de Rouville, alors qu’une tranche de 16 % sert au Club de patinage artistique. Des 53 % du hockey mineur, on décline ensuite par le nombre d’inscriptions par ville. En tout, 392 enfants sont inscrits au hockey à travers l’association et 161 jeunes viennent de Marieville. « Mais on paie pour les 392 enfants, par exemple. Ça devient inéquitable pour notre population », identifie la mairesse marievilloise.
Marieville avait donné le 15 mai en guise de date butoir pour s’entendre avec les autres municipalités. L’échéancier ne sera pas respecté.
Ville de Richelieu
Un peu plus de 50 joueurs de hockey profitant de l’aréna marievillois viennent de Richelieu. Claude Gauthier, maire de la Ville, mentionne qu’environ 600 $ par « tête de joueur » sont demandés par Marieville. Dans l’entente proposée, Marieville demande un engagement de cinq ans à Richelieu. « Nous, on ne veut pas signer pour cinq ans », proclame le maire richelois.
« Il est minuit moins dix. Il ne nous reste plus grand temps ». – Claude Gauthier
Il évalue présentement différentes options si une « entente n’est pas possible avec Marieville ». Claude Gauthier se dit conscient de l’urgence de la situation. « Il est minuit moins dix. Il ne nous reste plus grand temps », convient-il.
Déjeuner du maire
Lors du déjeuner du maire de Richelieu du 6 mai dernier, des parents ont fait entendre leurs voix. Certains ont fait connaître leur préférence de jouer à Chambly plutôt qu’à Marieville. L’hypothèse d’une « formule hybride » a été soulevée, c’est-à-dire d’avoir le choix de jouer à Marieville ou à Chambly. « J’ai entendu parler de cette formule. Ce sera peut-être quelque chose d’envisageable », répond Claude Gauthier, qui souhaite qu’une résolution soit présentée lors de la séance du conseil municipal de juin prochain. « On veut une entente bénéfique, pas seulement pour ceux qui jouent au hockey, mais bien à l’ensemble de la population », termine le maire.À lire aussi
Sainte-Angèle-de-Monnoir
La Ville de Sainte-Angèle-de-Monnoir utilise aussi l’infrastructure sportive de Marieville. Elle a posé un geste « significatif » en mettant à la disposition des citoyens un programme de remboursement d’activités loisirs de non-résidents. « Nous estimons que cette nouvelle mesure représente plus du triple du remboursement du montant que la Municipalité accordait jusqu’à maintenant dans le cadre de sa politique de remboursement », résume Sainte-Angèle-de-Monnoir.