École Notre-Dame-de-Fatima à Marieville: Le local de psychomotricité inauguré

La Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR) a inauguré le 21 juin un local de psychomotricité pour l’école Notre-Dame-de-Fatima.
La Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR) a aménagé des locaux comme celui-ci, d’une valeur d’environ 12 000$, progressivement dans trois écoles, depuis trois ans. Les deux autres sont celles du Petit Clocher à Saint-Georges-de-Clarenceville et Saint-Joseph à Lacolle.
La CSDHR utilise l’approche Aucouturier qui a fait ses preuves depuis plus de 20 ans dans les écoles du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Elle favorise le développement de la maturité cognitive et des habiletés motrices par le biais d’activités variées offertes aux enfants.
Fonctionnement
Pour pouvoir avoir accès au local, les enseignants ou autres employés de l’école doivent suivre une formation de 18h qui comprend notamment des réflexions sur le comportement des enfants et des études de cas.
Une fois celle-ci complétée, ils peuvent animer une séance d’une heure dans le local. Celle-ci se déroule d’une façon préétablie. Les enfants détruisent notamment un mur fait de blocs mousses et s’amusent ensuite avec eux et les autres équipements. Ils sont complètement libres de faire ce qu’ils veulent tant qu’ils ne blessent ni eux ni leurs compagnons de classe.
Les jeunes inventent ensuite une histoire avec l’aide de l’adulte et dessinent ce qu’ils désirent. Une discussion suit l’activité pour comprendre la signification de leur art.
Bienfaits
Une enseignante à l’école Notre-Dame-de-Fatima qui anime des séances, Marie-Andrée Masson, constate qu’elles sont bénéfiques pour ses élèves.
La directrice de l’école du Petit Clocher, Louise Berleur, remarque aussi que la dépense d’énergie rend les enfants plus disposés aux apprentissages. Elle mentionne également qu’ils développement leur estime de soi en relevant des défis.
Selon Mme Berleur, l’impact se fait ressentir encore davantage sur les comportements.
« Il y a une meilleure résolution de conflits, car ils apprennent à partager, ils sont de plus en plus organisés et il y a plus de respect »