D’un parc à l’autre
La Ville de Carignan a procédé, le 21 juin, à l’installation de la passerelle qui relie les parcs des Chenaux et de la Seigneurie, dans le secteur cossu de l’île aux Lièvres.
« À quel besoin répond cette passerelle? », se demande Normand Lachance, qui fait du cyclisme dans le quartier. « Les aménagements proposés ont pour objectif d’améliorer l’expérience de l’usager tout en préservant les qualités naturelles du site », justifie Caroline Nguyen, du Service des communications de la Ville de Carignan. Elle ajoute que la passerelle permet aussi aux jeunes enfants d’accéder de façon sécuritaire au parc de la Seigneurie puisqu’il n’y a pas de modules de jeux du côté du parc des Chenaux. « La vocation actuelle du site est un lieu favorable à la marche et à la détente pour favoriser les déplacements actifs à mobilité durable », ajoute Mme Nguyen.
Le projet décortiqué
Le projet dépasse l’installation de la passerelle. Dans sa globalité, il comprend notamment la réalisation d’un nouveau sentier le long des chenaux jusqu’à la rue Olivier-Morel, la construction d’un nouveau sentier donnant accès au parc des Chenaux à partir de la rue Jeanne-Servignan et le réaménagement du parc de la Seigneurie, qui est maintenant relié au parc des Chenaux. De l’éclairage est aussi prévu pour rendre ces nouveaux ajouts sécuritaires.
La Ville a reçu un soutien financier de 747 000 $ offert par l’Agence de développement économique du Canada dans le cadre du Fonds canadien de revitalisation des communautés (FCRC) pour améliorer les sentiers et le site de pratique d’activités de plein air au parc des Chenaux. L’ensemble de l’œuvre de ce projet représente un contrat de l’ordre de 1 746 000 $ au total. Le coût des fondations de la passerelle et de la structure en aluminium en elle-même représente environ 550 000 $.
M. Lachance aurait souhaité que cette aide financière soit plutôt utilisée pour soigner la piste entre l’île Goyer et l’île aux lièvres. « C’est l’endroit où la piste est dangereuse car insuffisamment large, trop basse et mal entretenue pour la visibilité », établit-il. Carignan répond que la réfection de la passerelle Optimiste, reliant l’île Goyer et la pointe nord de l’île aux Lièvres, fait aussi partie du projet.
1 746 000 $ C’est le coût total du projet.
Demande citoyenne?
Ce sont 500 mètres qui séparent les deux extrémités de la nouvelle passerelle quand on fait le tour à pied. « Les citoyens du secteur ont longtemps demandé une passerelle à cet endroit », explique Carignan. La Ville dit posséder une vision de développement durable pour l’ensemble de son territoire, qui s’arrime avec sa planification stratégique, son plan de mobilité durable, son plan directeur des parcs, pour ne nommer que les principales politiques et orientations relativement au développement durable du territoire. « La Ville de Carignan a comme particularité sur son territoire d’être composée d’îles, ce qui signifie que la réalité des passerelles est donc présente dans ses infrastructures à développer. Nous sommes une Ville en plein essor et nous mettons en place les aménagements dans une vision à long terme de notre territoire, donc également pour les générations futures et non pas seulement la clientèle existante », termine la Ville à ce sujet.
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