Des terrains d’écoles contaminés dans la région

ÉDUCATION. Une école de Saint-Mathias sur Richelieu est érigée sur des terrains contaminés, selon des données fournies par le ministère de l’Éducation et révélées par le député de Chambly Jean-François Roberge.

437 écoles sont situées sur des terrains contaminés au Québec, dont 78 en Montérégie. Souvent, ce sont des métaux lourds et des hydrocarbures comme le mazout que l’on retrouve sur ces terrains, selon la Direction de la santé publique de Montréal. Ils ne représenteraient pas de danger pour la santé tant qu’il n’y aurait pas de contact direct et que l’asphalte tient.

La CSDHR se veut rassurante

La commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR) compte trois écoles comptabilisées sur cette liste, à Mont-Saint-Grégoire, Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Mathias-sur-Richelieu. Dans cette dernière municipalité, c’est l’école Pointe-Olivier, située sur le chemin des Patriotes, qui voit ses terrains contaminés.

Des travaux ont été effectués par des firmes spécialisées dans le domaine de la décontamination, les réservoirs ont été changés et le site a été remis en état. François Bergeron comprend toutefois que l’école de Saint-Mathias se retrouve sur la liste des écoles contaminées.

«Les chiffres datent de mars 2015. Nous n’avions pas encore fermé le dossier parce qu’une fois que les travaux sont terminés, on laisse passer un peu de temps pour être sûr que tout soit correct, ce qui explique la présence de l’école sur la liste.»

Quatre écoles à la CSP

La commission scolaire des Patriotes (CSP) est touchée quant à elle avec quatre écoles recensées à Boucherville, McMasterville, Otterburn Park et Verchères.

Selon la porte-parole Lyne Arcand, les quatre cas concernent l’enlèvement d’un réservoir à l’huile. La CSP a changé l’équipement désuet dans ces écoles. Les travaux sont en cours afin d’enlever l’ancien équipement de chauffage de manière sécuritaire, sauf à l’école Ludger-Duvernay où les travaux sont déjà terminés.

«Irresponsable», selon Jean-François Roberge

Pour le député de Chambly, il est urgent d’agir. «On voit à quel point c’est grave», martèle le député de Chambly, pour qui le premier ministre a un devoir de répondre aux nombreuses questions et inquiétudes des citoyens, tant sur la question de la vétusté que des terrains contaminés.

«Il nous dit fréquemment que l’éducation est une priorité. Moi je ne suis plus capable de l’entendre. J’ai hâte de le voir», conclut-il.

Pour en savoir plus sur la vétusté des écoles de la Montérégie, cliquez ici.