Des solutions proposées pour éviter les transferts des élèves anglophones

ÉDUCATION. Agrandir des écoles, assurer la stabilité des enfants fréquentant déjà les établissements et accueillir les élèves de 6e année à l’école secondaire régionale Heritage, sont des propositions présentées à la Commission scolaire Riverside (CSR) af

Le représentant de l’école Saint-Lawrence à Candiac et des parents d’enfants fréquentant l’école John-Adam à Delson ont pris la parole lors de la consultation publique du 16 janvier, à l’école secondaire régionale Heritage. Ils ont demandé à ce que la CSR prenne un an de plus pour choisir la meilleure option.

«Certaines personnes jugent que le processus de consultation est trop rapide», a souligné le directeur général de la commission scolaire, Sylvain Racette, à la fin de la rencontre.

Pour sa part, Margaret Wells, une mère de deux enfants fréquentant l’école Saint-Lawrence, craint que le même scénario se reproduise dans un an. Elle a eu droit à une ovation debout lorsqu’elle a demandé à ce que tous les enfants, qui fréquentent déjà l’établissement, puissent y demeurer plutôt que seulement ceux qui seront en 5e et 6e années en 2017-2018.

Si le plan de redécoupage du territoire est adopté tel que présenté précédemment par la CSR, ses enfants se retrouveront dans deux écoles différentes.

«J’aimerais que mes enfants soient protégés tout de suite», a-t-elle déclaré.

Prioriser les élèves

Le président remplaçant du conseil d’établissement de l’école William-Latter à Chambly, Patrick Kemp, a fait part de la même suggestion, mais en ajoutant des précisions concernant les places restantes.

L’établissement désire accueillir en priorité les frères et sœurs des élèves qui étudient déjà à William-Latter. L’idée a aussi été apportée par des parents d’enfants fréquentant l’école John Adam. Ceux-ci désirent toutefois que la fratrie ait un accès garanti à l’établissement.

Le conseil d’établissement de William-Latter souhaiterait ensuite proposer les places vacantes aux enfants de Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu et Carignan. Ceux-ci fréquentent actuellement l’école, mais selon la proposition de la commission scolaire, ils seraient transférés l’an prochain. Les jeunes qui habitent en dehors du territoire actuel de l’école seraient les derniers admis.

Demander un agrandissement

Le scénario idéal pour l’école Willam-Latter serait qu’elle puisse être agrandie pour pouvoir accueillir plus d’élèves. C’est pourquoi le conseil d’établissement a demandé à la commission scolaire d’adresser une demande au ministère de l’Éducation.

Le ministère de l’Éducation ne permet pas d’agrandir un établissement ni de construire une nouvelle école si la commission scolaire dispose d’espaces dans des écoles situées dans un rayon de 20 km. Toutefois, il pourrait donner son accord dans certaines situations.

«Le ministre pourrait autoriser des projets qui ne respectent pas cette règle dans les cas des régions urbaines qui présentent une importante densité ou en lien avec la situation géographique ou l’intégration sociale des élèves», peut-on lire dans un document informatif du ministère de l’Éducation sur l’ajout d’espace pour la formation générale.

Décision à venir

Le directeur général de la Commission scolaire Riverside, Sylvain Racette, a mentionné qu’il se doutait bien de quelques-unes des suggestions qui ont été apportées et qu’elles seront analysées dans les prochains jours. Le plan de redécoupage du territoire fera l’objet d’un vote au conseil des commissaires, le 24 janvier, de sorte que la décision sera prise avant le début des inscriptions, le 1er février.