Des graffitis importunent les commerçants de l’avenue Bourgogne
GRABUGE. Les commerces, boîtes postales et transformateurs d’Hydro-Québec de Chambly sont la cible des vandales depuis l’arrivée du printemps. Graffitis, bris de matériel et même quelques œufs lancés sur des façades donnent du fil à retordre aux propriéta
Les employés de la boutique Monte Carlo ont eu une mauvaise surprise, il y a quelques semaines, en découvrant un graffiti sur la façade du commerce.
«Au départ, on pense que c’est inutile de porter plainte à la police, mais ça ne l’est pas, puisqu’en bout de ligne, les policiers archivent les plaintes enregistrées et peuvent mieux cibler leurs interventions», indique Viviana Ramirez.
Le porte-parole de la Régie intermunicipale Richelieu–Saint-Laurent, André Phaneuf, encourage en effet les témoins de ce type de grabuge à communiquer avec la police. De cette façon, les agents peuvent pincer plus rapidement ces malfaiteurs.
Seules deux plaintes ont été formulées à la police depuis le mois de mars concernant les graffitis à Chambly. Les deux concernent des commerces sur l’avenue Bourgogne.
«On encourage les gens à nous appeler et à enlever les graffitis rapidement, pour éviter que ça fasse une vague», précise l’agent Phaneuf.
Des interventions efficaces
Le copropriétaire du gym Chez Trottier, Richard Trottier, a téléphoné la police à trois reprises depuis le printemps, afin qu’elle intervienne auprès de groupes de jeunes.
«J’habite tout près alors je surveille plus. Nous avons donc moins de vandalisme qu’avant. J’appelle la police à tout coup et elle nous donne un bon service», affirme M. Trottier.
Mieux vaut prévenir que guérir, comme l’indique le dicton, puisqu’il n’est pas donné de faire disparaître ces graffitis. Selon M. Trottier, les prix varient entre 400$ et 600$.
En gardant l’œil ouvert, il arrive à diminuer le nombre d’incidents sur son commerce. Mme Ramirez informe aussi ses clients, qui demeurent également à l’affût, pour éviter ces malheureux événements.