Des animaux gâtés
La Chamblyenne Lydia Allard fabrique des confiseries pour des calendriers de l’Avent pour animaux. Les bénéfices financent des programmes aidant la gestion animalière.
Lydia Allard réalise son rêve. Propriétaire d’une animalerie à Contrecoeur, elle participe à la confection de confiseries, surprises inattendues pour des chiens et des cheveaux dans des calendriers de l’Avent. « Ce sont des fruits, des légumes et des fines herbes, précise-t-elle. Le tout est allergène, sans protéine et végan. En plus, j’utilise des produits québécois. »
« Notre objectif est d’aider financièrement les organismes aidant les animaux comme les SPCA et les refuges. » – Danny Ménard
Les chiens et les cheveaux ne sont pas les seuls concernés puisque les rongeurs, les chats et les oiseaux ont aussi la chance de se gâter durant cette période de fêtes de fin d’année. « Notre objectif est d’aider financièrement les organismes aidant les animaux comme les SPCA et les refuges par exemple, souligne Danny Ménard, directeur du développement de la fondation BEA. L’argent récolté permet de financer des programmes particuliers. On peut citer Boomerang qui permet d’offrir cinquante lecteurs micro-puces à des organismes à travers el Québec qui pourront ainsi identifier des animaux perdus. On peut comprendre que, faute de moyens, ce n’est pas une priorité chez certaines SPCA mais cela leur facilite la vie. »
Les jeunes au travail
Née en 2013, la fondation BEA sollicite des personnes actives pour mener à bien ses projets. « Nous possédons huit plateaux de travail pour fabriquer ces calendriers, poursuit Danny Ménard. Ce sont des jeunes en réinsertion de travail, souffrant du spectre de l’autisme ou nécessitant de besoins particuliers qui fabriquent ces calendriers. Le produit final est presque artisanal. »
Pour assurer le succès de l’opération, la fondation souhaite multiplier les points de vente. « Nous voulons que les gens souhaitant acheter un calendrier puissent en trouver dans chaque espace consacré aux animaux, assure le directeur du développement. Cela peut être un toiletteur, une animalerie ou un éducateur canin. Nous avions vendu 12 000 calendriers l’année dernière. »
Cote de bonheur
Selon les animaux, les prix des calendriers changent. Il faut débourser 22,95$ pour celui consacré à un chien ou à un cheval, 32,95$ pour le chat et 14,95$ pour un oiseau ou un rongeur. « On peut mettre aussi des jouets ou des accessoires, affirme Danny Ménard. On garantie que l’achat du calendrier est moins cher que si le propriétaire de l’animal achetait tous ces produits séparément. »
Toutes ces actions mènent à un but final que le directeur du développement explique. « Chaque ville répond à un questionnaire concernant le traitement des animaux sur son territoire. Les réponses permettent de déterminer une cote allant de 0 à 10 sur le bonheur animalier. On espère que cela puisse inspirer les décideurs à en faire plus pour nos compagnons. »