Des aînés au pouce vert
Le 18 juin, les aînés de la résidence Les Jardins du Couvent de Marieville ont mis la main à la plante, créant un jardin communautaire dont pourra bénéficier l’ensemble des résidents du site.
Passionnés par la nature et le plaisir de travailler la terre, les résidents ont uni leurs efforts, donnant naissance à ce projet.
Avec la collaboration du personnel, ils ont choisi les végétaux qui y cohabiteront. Légumes, fines herbes et fleurs y pousseront, rehaussant et stimulant leur milieu de vie. Afin de faciliter la tâche des sages jardiniers, le terrassement a été aménagé avec des bacs en hauteur ainsi qu’un mur de treillis sur lequel sont accrochés des pots.
Vivre en communauté
La démarche se veut avant tout un projet de communauté dans lequel chacun pourra profiter de la récolte. « Il est essentiel d’inclure un élément de partage dans les projets de notre résidence puisqu’il est le fondement d’une vie riche et bienveillante pour une communauté », partage la nouvelle directrice générale, Josée Davignon.
Présente lors de l’inauguration, la mairesse de Marieville, Caroline Gagnon, a souligné l’initiative qui tombe à point à l’aube de la saison estivale. Mme Gagnon soutient au passage l’importance de promouvoir la vie de communauté.
Jardins du Couvent
Située au centre de Marieville, la résidence pour aînés Les Jardins du Couvent est le résultat de la conversion du couvent des sœurs de la Présentation de Marie.
« Ce n’est pas parce qu’ils sont aînés qu’ils n’ont pas d’idées. » – Josée Davignon
Qualité de vie
Les objectifs principaux de l’établissement sont de répondre aux besoins de sécurité, de briser l’isolement, d’assister les besoins de sécurité, d’assister dans les activités quotidiennes et domestiques, de sociabiliser, etc. Ils ont pour point commun d’améliorer et de maintenir une qualité de vie.
« Par qualité de vie des aînés, on parle de qualité des interactions, des activités, des moments qu’on passe avec eux, des liens de proximité qu’on développe », précise Mme Davignon. « Il faut les faire participer, leur demander de nous donner des idées. Ce n’est pas parce qu’ils sont aînés qu’ils n’ont pas d’idées. Ils ont beaucoup d’expérience à partager et, dans plusieurs cas, ils ont encore de l’énergie. Le jardin communautaire s’inscrit dans cette philosophie », conclut la DG, en place depuis mai dernier.