Des actions mises en place à William-Latter pour éviter les accidents

SÉCURITÉ. Des travaux près de l’école William-Latter à Chambly forcent le déplacement des autobus scolaires sur la rue Barré, où circulent de grands camions et rend la circulation laborieuse pour les élèves. Afin d’éviter tout accident, des mesures son

Le personnel enseignant, la police ainsi qu’un bénévole travaillent ensemble pour que tout ce passe correctement.

En temps normal, le débarcadère des autobus se trouve sur la rue Breton. En raison de la construction, les élèves sont dirigés temporairement sur la rue Barré. Avec le passage de gros camions et les autobus qui empiètent sur une partie d’une voie, la circulation des véhicules devenait ardue.

Un bénévole aux aguets

Depuis près d’un mois, Gilles Proulx s’installe à l’intersection des rues Cartier et Barré pour y faire la circulation. Le grand-papa d’une élève de l’école Sainte-Marie, tout juste en face, a choisi de s’impliquer en voyant la cohue à la sortie des classes en raison des voitures et des camions.

« Le message le plus important à comprendre, c’est qu’un enfant sous les roues, c’est un enfant de trop », résume-t-il.

L’ancien entrepreneur a étudié le secteur pour trouver des moyens de le sécuriser. Avec la collaboration du maire de Chambly et de l’équipe des travaux publics, il a installé des pancartes pour défendre les conducteurs de se stationner à des endroits dangereux.

À la fin des classes, entre 15h30 et 16h, M. Proulx tente de venir le plus souvent possible en fonction de ses disponibilités pour faire circuler les voitures dans une seule direction.

Au passage du Journal de Chambly, trois mamans attendaient leurs enfants près de la cour d’école, avant que la cloche ne sonne. « Quand le bénévole est là, nous ne sommes pas inquiètes », indique l’une d’elles.

« On se stationne plus loin et on vient chercher nos enfants à pied. Ce n’est pas tous les parents qui font attention par contre », réplique une autre.

Selon ces dernières, il arrive que des voitures dépassent les autobus même lorsque les phares sont allumés, ou encore que des automobiles se garent dans le parc pour les cyclistes.

L’école avertie

Avant le début des travaux, l’école a demandé l’aide de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent pour sécuriser le périmètre.

« À moins de cas majeurs, la police est là le matin et le soir pratiquement tous les jours », affirme la directrice de l’établissement, Isabelle Lessard.

La direction et le personnel enseignant assurent la bonne gestion de l’entrée et de la sortie des classes avec leurs dossards, afin d’être bien visibles.

L’école a aussi invité les parents à traverser la rue pour attendre leurs enfants, afin d’éviter qu’ils le fassent sans supervision.

« Il y a eu un apprentissage au départ, mais pour nous ça fonctionne. Nous avons deux ressources à la ville pour nous accompagner et intervenir au besoin », ajoute la directrice.

La fin des travaux est prévue à la mi-juillet.