Débordement général chez les assureurs après le passage de Debby

Les compagnies d’assurance ne fournissent pas à la demande élevée à la suite des nombreux dégâts causés par la pluie du 9 août dernier.

« On est occupés! On a énormément d’appels », confirme Stefania Campos, courtière en assurance de dommages chez AGMA assurances Inc. La femme, qui dessert notamment une clientèle riveraine du Richelieu, tente d’accompagner les appelants qui souhaitent réclamer auprès de leurs assureurs. « On essaie de gérer les attentes des clients, justement parce que les assureurs ont un trop fort volume d’appels. On les rassure », dit-elle.

Elle remarque que la plupart des gens ont tenté de contacter l’assureur avant elle. « Ils (clients) n’ont pas été en mesure de parler à quelqu’un », convient-elle.

Directives reçues

Stefania Campos a reçu des directives de la part des assureurs afin de rediriger convenablement ses clients. « Ils (assureurs) nous disent que ça peut prendre 24 heures pour un retour d’appel pour ouvrir la réclamation, mais on est conscients, par expérience, que ça peut aller au-delà de ça. On avise les clients d’être très patients », affirme Mme Campos. En raison de la diversité des cas, les assureurs ne se mouillent pas quant au délai possible jusqu’à ce qu’une réclamation aboutisse. Dans les circonstances, Mme Campos n’a décelé aucune impatience jusqu’à maintenant de la part des clients. « Je crois que tout le monde se sent dans le même bateau. Ils sont extrêmement compréhensifs. Je les sens aussi démunis. Ils savent qu’il n’y a rien à faire d’autre en ce moment », soutient la femme, qui dit prêter l’oreille. 

Événement rare

La courtière souligne vivre environ deux ou trois événements marquants par année. « Mais la tempête que l’on vient d’avoir, ça faisait un petit bout que ce n’était pas arrivé », convient Mme Campos.