Commission scolaire des Patriotes : De bons résultats malgré les compressions

ÉDUCATION. La Commission scolaire des Patriotes (CSP) a terminé son exercice financier le 30 juin avec un déficit de plus de 790 000 $ en raison des compressions budgétaires. Néanmoins, elle a obtenu de bons résultats, notamment quant à la gestion de ses

Malgré le contexte d’austérité et le nombre croissant d’élèves, la CSP est la commission scolaire ayant les plus bas coûts de gestion par élèves. Pour 2012-2013, elle a dépensé 350 $ par élève pour les activités administratives comparativement à une moyenne de 482 $ par élève pour les 69 commissions scolaires de la province.

Bien que les indicateurs de gestion du ministère de l’Éducation ne soient pas encore disponibles pour les autres années, la tendance devrait se maintenir, puisque la proportion des dépenses administratives est passée de 3,8 % à 3,6 % depuis 2013-2014.

La Commission scolaire des Patriotes a décidé d’investir pour l’année 2014-2015 11,5 M$ dans 60 de ses établissements scolaires. Près de 150 contrats ont été attribués pour effectuer des travaux d’entretien et d’amélioration.

De plus en plus d’élèves diplômés

La CSP a connu cette année une progression en ce qui concerne la réussite scolaire des 31 522 élèves dans ses 66 établissements. Le taux de diplomation et de qualification en sept ans des étudiants ayant commencé le secondaire en 2007 est de 81,5 %. Cela correspond à une augmentation de 3,1 % par rapport à l’année dernière.

Le taux de réussite des élèves de la CSP est aussi supérieur à la moyenne québécoise qui est de 73,8 %. De plus, la présidente de la Commission scolaire des Patriotes, Hélène Roberge, a souligné que le taux de réussite des garçons est en hausse, un objectif poursuivi par la CSP.

La hausse du nombre d’élèves diplômés correspond à la baisse du taux de décrochage scolaire. Les plus récentes données du ministère de l’Éducation montrent que ce taux a diminué à la CSP, en passant de 19,9 % en 2007 à 12,8 % en 2012-2013. La Commission a donc un taux inférieur à la moyenne québécoise dans le réseau public qui est de 17,8 %. Mme Roberge a précisé que l’écart entre les filles et les garçons a diminué en ce qui concerne le décrochage scolaire.