Championnat de quilles : se tourner vers les jeunes

Éric Hénault a investi dans le complexe de quilles Le Dalot, à Chambly. Dès à présent, il lance le championnat d’hiver afin de faire découvrir sa passion au plus grand nombre.

Éric Hénault a réalisé un rêve d’enfant. Alors qu’il est à cinq ans de prendre sa retraite, le Chamblyen s’est lancé dans l’aventure de posséder son complexe de quilles. Un épisode de sa vie qu’il ne regrette pas, bien au contraire. « Quand j’ai su que le complexe pouvait fermer, cela m’a tracassé pendant longtemps. Nous avons eu des premières négociations, avec l’ancien propriétaire, qui ont échoué, mais finalement, nous nous sommes mis d’accord à la fin du mois de mai. C’est vraiment un achat sentimental. »

« La plus jeune joueuse a 14 ans, alors que le plus vieux en a plus de 80! » – Éric Hénault

Les quilles occupent une bonne partie du quotidien d’Éric Hénault, et ce, depuis fort longtemps. « C’est une véritable passion que j’ai vraiment exercée vers 18 ans. J’y ai joué tout le temps jusqu’à la naissance de mes enfants, alors que les priorités avaient évidemment changé. Aujourd’hui, ils sont adolescents et cela fait environ huit ans que je rejoue. »

Désormais, le propriétaire souhaite transmettre sa passion aux jeunes. « Les quilles sont une activité vieillissante. Elle a donc besoin d’un coup de jeune. Elle a même sa place en tant qu’activité parce qu’elle permet de passer un bon moment familial ou amical. Elle est rassembleuse et reste à moindre coût. Ce sont des facteurs importants, selon moi. »

Tournois pour s’amuser

Pour cela, Éric Hénault songe à multiplier les activités de séduction pour attirer les adolescents et les jeunes adultes sur ses huit pistes. « Toutes les générations se retrouvent ici, complète-t-il. Dans les ligues que nous organisons, la plus jeune joueuse a 14 ans, alors que le plus vieux en a plus de 80! L’ambiance est faite pour que ce soit amical. Le samedi soir, on met davantage de musique et de lumières pour attirer les jeunes. De plus, je souhaite soutenir les initiatives de jeunes dans les clubs de sport pour leur permettre de réaliser des projets. C’est un lien que je souhaite nourrir. »

Depuis quelques jours, plusieurs ligues ont été lancées en soirée, voire les fins de semaine. « On peut encore accueillir des concurrents, poursuit l’heureux propriétaire. Le niveau est assez homogène. Nous avons quelques joueurs qui tournent aux alentours de 300 quilles tombées, mais rarement plus. On propose cette activité uniquement pour s’amuser, c’est le plus important. Des tournois sont aussi à l’ordre du jour. »