Chambly veut stimuler la rénovation dans le Vieux-Chambly
IMMOBILIER. La Ville de Chambly souhaite faire partie du Programme Rénovation Québec, mis sur pied par la Société d’habitation du Québec (SHQ). Les propriétaires de maisons anciennes pourraient ainsi bénéficier de fonds réservés pour rénover.
Le conseil municipal a adopté une résolution à l’assemblée du 6 juin, où elle demande à la SHQ de considérer son admissibilité à titre de partenaire pour ce programme de rénovation résidentielle. La Ville a aussi indiqué son intention d’investir un montant de 100 000$ pour ce dernier.
Grâce à cette initiative, les propriétaires pourraient assumer le tiers de leurs dépenses pour un projet. Le reste serait assumé par des subventions de la Ville et de Québec.
Ces sommes pourront être non seulement dédiées à la rénovation d’un bâtiment principal, mais aussi à la réfection de ses façades ou encore à la mise en valeur de ses caractéristiques architecturales.
« Le projet a été mis en place pour stimuler l’emploi et l’économie », a décrit le maire, Denis Lavoie.
« Ça va aller vite, nous saurons ensuite les modalités pour soumettre des programmes et nous informerons la population », a relancé le directeur du Service de l’urbanisme de la Ville, Jean-François Auclair.
De l’expérience
Comme la Ville a déjà participé à un projet similaire dans les années 90, M. Auclair est confiant que Chambly pourra à nouveau adhérer à cette initiative.
Selon lui, le programme pourrait être reconduit l’année prochaine et des sommes pourraient à nouveau être offertes à la population.
Si les montants sont réservés aux bâtisses résidentielles, les bénéficiaires ne sont pas limités dans un secteur de la ville. Les maisons construites avant 1960, représente 11,3% des logements de l’ensemble du territoire, principalement dans le Vieux-Chambly, mais aussi à l’extérieur.
L’inventaire municipal des résidences d’intérêt a été mis à jour cette année. Il répertorie 240 immeubles cités d’intérêt municipal, provincial et fédéral.
« Il nous aide à faire notre travail grâce à un inventaire complet où nous avons des détails sur la bâtisse et l’histoire », a résumé l’urbaniste Sylvie Charest.