Chambly : Toujours non identifié
Le jeudi 21 mars, les services d’urgence ont repêché un corps encore non identifié au large de l’Île Goyer, à Carignan. Le voisinage reste serein à la suite de l’événement.
Les services d’urgence ont extirpé de l’eau un corps, le jeudi 21 mars au soir, au large de l’Île Goyer. L’identification est encore en cours. Le dossier est aujourd’hui entre les mains du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
« On ne peut définir exactement le temps nécessaire pour une identification, assure la structure. Si des tatouages apparaissent, on peut identifier instantanément. Par contre, si le corps a été modifié, surtout dans l’eau ou par brûlure, cela peut prendre du temps. »
Témoignage du voisinage
À l’heure de finir le ménage dans l’une des maisons dont elle s’occupe sur l’Île Goyer, Diane Hamel se remémore un événement qui s’est déroulé quelques années auparavant. « Je m’occupais d’une maison à Saint-Mathias et une personne avait été retrouvée dans le bassin de Chambly, juste à proximité. Avec celui de jeudi, c’est le deuxième événement de ce genre dont j’entends parler. Et pourtant, cela fait des années que je travaille dans le secteur. »
L’événement n’inquiète pas le voisinage vivant aux bords de la rivière Richelieu. « On met une barrière autour des piscines, mais pas pour l’accès au cours d’eau, explique une résidente désirant rester anonyme. On redouble juste de vigilance pour les enfants. » Isabelle, qui vit aussi au bord du bassin de Chambly, est tout aussi formelle. « Nous n’avons pas de crainte particulière. On voit beaucoup d’enfants courir sur l’île et il n’y a jamais de noyé. » Jeannine Sénécal, elle, n’est pas perturbée outre mesure. « Cela fait 40 ans que je vis ici et je n’ai pas envie de déménager. »
En mai 2015, le jeune Rémy Nolet, 19 ans, s’était noyé dans le bassin de Chambly pour sauver son amie.