Chambly-sur-le-golf: Tricot-golffiti en faveur d’un moratoire
Deux candidates de Démocratie Chambly, Isabelle Bourassa et Lucie Girard, ont été les instigatrices du tricot-golffiti, une manifestation qui consistait à installer des tricots sur des arbres, pour demander un moratoire sur le projet domiciliaire Chambly-sur-le-golf.
Cette initiative est inspirée du tricot-graffiti. Une vingtaine de personnes se sont déplacées devant la mairie de Chambly, tout juste avant la séance du conseil du 5 septembre.
« Il faut y aller avec la volonté des citoyens, a affirmé Mme Bourassa. On n’est pas contre le développement, mais on veut le faire intelligemment. »
« Il faut penser aux générations futures. La densité urbaine est là, mais est-ce qu’on veut vraiment embarquer là-dedans ? », a pour sa part questionné Lucie Girard.
La conseillère indépendante Francine Guay, qui se présentera elle aussi avec Démocratie Chambly, a quant à elle souligné les problèmes de congestion qui affligent déjà la route 112.
« On sait déjà qu’il y a une problématique pour rentrer dans la ville. Il faut regarder tous les impacts qu’un tel projet pourrait avoir. »
« Il ne faut jamais oublier que la densité demandée par le PEMAD est déjà atteinte, a-t-elle ajouté. On n’a pas besoin d’avoir 500 logements. »
Parc
Le mouvement citoyen Dernier espace vert de Chambly avait proposé que la Ville se porte acquéreur du terrain pour faire un parc.
Le maire de Chambly, Denis Lavoie, avait indiqué dans une publicité dans le Journal de Chambly qu’une telle acquisition pourrait coûter 43 M$ et serait payée soit par les citoyens du secteur ou par tous les propriétaires de la ville.
« Là, ce qui arrive, c’est qu’ils font peur aux citoyens, en disant que si vous acceptez, vos taxes vont augmenter », a soutenu Mme Bourassa.
« C’est pour ça qu’on veut avoir une étude objective indépendante qui prend en considération tous les éléments extérieurs », a ajouté Francine Guay.
Mme Bourassa a donné en exemple ce qui s’est fait avec le parc Frédéric-Back dans l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, à Montréal, pour le 375e anniversaire de la métropole.
« Regardons ce qui s’est fait avec ce parc, c‘est superbe. Un terrain, c’est un investissement, peu importe comment on le voit. Une fois que c’est construit, tu ne peux plus regarder en arrière. »