Chambly : mission maquillage pour les bals de finissants

Maquiller une finissante de cinquième secondaire pour son bal de finissants n’est pas un geste banal pour que ce moment, gravé à jamais dans l’esprit de ces jeunes femmes, soit à la hauteur des attentes.

« Ça va toujours venir avec une petite pression. On est constamment un peu énervée, de la bonne façon. Ça nous tient à coeur de rendre un service à la hauteur de ce qu’elles souhaitent », confie Josiane Dumont, maquilleuse professionnelle et coiffeuse, à Chambly, qui joue un rôle clé dans ce rituel de passage.

L’ambiance est festive au salon quand il est question de maquillage de bal. Le 21 juin, ce sont cinq graduantes qui ont défilé à tour de rôle. Depuis le 18 juin, deux à trois filles ont utilisé quotidiennement ses services afin de vivre ce moment que certaines visualisent depuis la première secondaire déjà. Une séance dure environ 45 minutes par fille à maquiller.

Josiane Dumont fait des bals depuis près de 20 ans. Elle raconte que s’il fut un temps où les filles arrivaient avec une photo de revue en guise d’exemple, elles ont désormais recours à la technologie pour reproduire le style escompté. 

« Ça va toujours venir avec une petite pression. » – Josiane Dumont

Pratique avant le grand jour

Il arrive qu’un rendez-vous d’essai se produise avant celui menant au grand jour. « Comme un mariage. Ensuite, si elles aiment, elle book le rendez-vous ultime », explique Mme Dumont. Elle souligne l’importance de bien questionner et d’être à l’écoute de la cliente. « Il faut parfois creuser pour comprendre sa perception », indique-t-elle.

La professionnelle se fie à la couleur des yeux pour révéler les pigments de couleur à utiliser pour maquiller. Elle affirme que le violet fera ressortir l’oeil vert. En ce qui concerne les yeux bruns du journaliste, Josiane Dumont soutient que l’orangé pourrait être une option efficace. 

Il faut que ça tienne

Pour les bals, un maquillage hydrofuge est de mise. Ainsi, il résistera à la sueur d’une danse trop intense ou aux larmes d’une émotion incontrôlable. « Je pense que si elle dormait avec, elle l’aurait encore. Ça prend un bon démaquillant. Ce n’est pas du maquillage de tous les jours. C’est spécifique », précise Mme Dumont. 

Des hommes se font aussi maquiller. Jusqu’à maintenant, ce n’est pas une demande qu’a reçue Josiane Dumont. Des bals ont aussi lieu en sixième année. La maquilleuse n’a pas maquillé non plus ces jeunes en de telles circonstances.