Chambly : Mario Lambert a décliné le débat à la CCIVR

Mario Lambert a renoncé au débat qui l’opposait à Alexandra Labbé mercredi dernier. Il justifie sa décision par une organisation qui ne le satisfait pas.

Cette date était marquée d’une croix depuis plusieurs semaines déjà. Le mercredi 8 octobre, la Chambre de commerce et d’industrie de la Vallée-du-Richelieu et Rouville (CCIVRR) devait recevoir la mairesse sortante, Alexandra Labbé, et son adversaire politique, Mario Lambert, pour débattre de sujets sur l’avenir de Chambly après les élections.

Pas satisfait des conditions

Mais le matin même du débat, Mario Lambert a confirmé son absence à l’événement. « Le débat n’est pas réellement accessible à la population de Chambly, puisque sa diffusion est limitée à la page de réseau social de la CCIVRR. De plus, les sujets abordés ne font qu’effleurer les véritables enjeux de la présente élection, explique le candidat. La chaîne TVR9 allait proposer le débat sur son site Web en différé. Le tout donne l’impression d’un débat à huis clos, réservé à un cercle restreint. »

Cette réaction de Mario Lambert a fait réagir son adversaire politique du moment, Alexandra Labbé. « C’est une grande tristesse que ce débat n’ait pas lieu, car je m’y étais préparée depuis des semaines. Aussi, je m’explique mal ce désistement. Mario Lambert m’implore, depuis des mois, d’avoir un débat public et son attitude est antidémocratique. Cela explique pas mal où il loge. »

Pourtant, le candidat à la mairie n’est pas en reste, puisqu’il propose une autre option. « La tenue d’un véritable débat citoyen, dont les questions seraient élaborées de façon impartiale par le Journal de Chambly et qui aborderaient l’ensemble des enjeux qui préoccupent réellement les Chamblyens – et non seulement ceux du milieu des affaires. Je suis prêt à assumer une partie des frais de location de la salle du Pôle culturel de Chambly pour cet événement, lequel serait diffusé en direct sur YouTube et accessible jusqu’à la fin de la campagne. »

Une proposition que nuance Alexandra Labbé. « Je peux débattre n’importe où et n’importe quand. Mais je trouve le procédé peu respectueux vis-à-vis de la CCIVRR et peu conscient du travail de préparation qu’un tel événement nécessite. »