Chambly : les règlements du plan d’urbanisme adoptés pour le site de l’ancien golf

La Ville de Chambly a adopté les règlements du plan d’urbanisme concernant le site de l’ancien golf. Une nouvelle étape franchie vers la réalisation du projet de reconversion de cette portion du district du Bassin.

« Nous sommes en train de créer un poumon vert dans la ville. » La mairesse de Chambly, Alexandra Labbé, a ouvert le conseil municipal de mars avec une allocution vantant le projet de reconversion du site de l’ancien golf.

« Nous avons pris en compte l’avis des citoyens par le biais de la participation active. » – Alexandra Labbé

Pour rappel, un projet immobilier de 500 portes sera implanté aux côtés d’un parc. L’avenue Bourgogne sera prolongée jusqu’à la rue Daigneault, permettant ainsi aux habitants du quartier de gagner le centre-ville sans passer par la rue Martel ou en faisant le grand tour par le boulevard De Périgny. Il sera possible d’entrer dans le quartier par le carrefour du boulevard De Périgny et de la rue Laforce.

« Nous avons écouté et pris en compte les commentaires des citoyens, dont certains craignent pour leur qualité de vie, poursuit Alexandra Labbé. Plusieurs préoccupations étaient légitimes et ont servi de moteur pour la réalisation du projet. »

Afin de rassurer les citoyens, les élus chamblyens ont confirmé plusieurs engagements dans le cadre de ce plan de reconversion. Ils concernent le bâti avec, notamment, « des typologies respectant l’environnement », la circulation avec, en priorité, « le prolongement de l’avenue Bourgogne », l’environnement, dont l’accent sera en partie mis sur « l’intégration et la préservation des milieux naturels », ainsi que la participation citoyenne, dont feront partie « des consultations de la population ».

Participation citoyenne

Une partie du public présent a réclamé des explications concernant l’absence de référendum ou de signature de registre.

« Pourquoi ne pas faire un référendum sur ce projet malgré tout? Vous en avez le pouvoir, » a lancé un citoyen. « Nous n’en sommes plus au stade de l’existence du projet, a précisé Alexandra Labbé. Cela fait un an que l’on discute pour trouver le meilleur scénario possible. Nous avons pris en compte l’avis des citoyens par le biais de la participation active. » Le conseiller municipal Carl Talbot a ajouté : « C’est un travail de trois ans et demi. On en arrive au dénouement. »

Désormais, il est possible de réaliser un recours à la Commission municipale du Québec jusqu’au 17 avril. Le lendemain, le certificat de conformité sera validé. Enfin, entre un et deux mois plus tard, en cas de non-recours, les modifications des règlements entreront en vigueur.