Chambly : les bus scolaires s’adaptent à la météo
Philippe Langlois a vécu des journées particulières lors des deux tempêtes de neige qui ont secoué Chambly et sa région. Le directeur d’exploitation d’Autobus Chambly s’est adapté pour assurer le transport scolaire.
Philippe Langlois est visiblement marqué par les heures de travail qu’il a effectuées depuis dimanche soir. « On a pelleté trois heures le dimanche, puis cinq autres heures le lundi pour déblayer les bus de notre cour, qui couvre une superficie de 125 000 pieds carrés. »
Décision conjointe
Si les écoles étaient fermées le lundi, les établissements du Centre de services scolaire des Patriotes étaient bien ouverts et un service de 25 autobus était à assurer. « C’est très rare que nous annulons à 18 h la veille de la journée concernée, poursuit Philippe Langlois. C’est arrivé lors des deux tempêtes et je n’ai jamais vécu ça! D’habitude, on se réunit en discussion en ligne avec les centres de services scolaires à 4 h du matin. Les transporteurs ont un avis consultatif et, en bout de ligne, ce sont les centres de services scolaires qui décident si les établissements scolaires sont ouverts ou non. »
Armés de ses équipements, le directeur de l’exploitation de l’entreprise et son équipe ont déblayé la cour pour que les bus puissent circuler à temps. « Si le Centre de service dit que nous devons rouler, c’est à nous de nous arranger pour assurer le service. Au total, nous avons 40 véhicules à déplacer, et il y avait bien 74 centimètres de neige entre les bus, sans compter les roues à dégager. Une compagnie nous a aidés pour déblayer le reste avec ses machines. »
Bus tout-terrain
Concernant la circulation des autobus, Philippe Langlois n’est pas inquiet outre mesure, malgré les amoncellements de neige sur les routes. « Nos bus sont équipés de pneus quatre saisons, les pneus à neige n’existant pas pour les poids lourds. Ils peuvent aller dans la boue ou la neige, peu importe. Le défi peut être pour les chauffeurs qui doivent venir au travail avec leurs propres moyens malgré les fermetures de routes. Mais nous n’avons pas de problème de recrutement de chauffeurs dans ces conditions. »