Chambly : l’élu Serge Savoie réagit aux dysfonctionnements du REM

Les dysfonctionnements du REM, tramway reliant Brossard à Montréal, provoquent l’irritabilité des usagers. Serge Savoie, président de la Table consultative Transports et mobilité active à la Ville de Chambly, demande un réajustement de la situation et de la patience.

Les pannes du REM sont régulières au point qu’il ne fonctionne désormais que durant les heures de pointe. La liaison entre Montréal et la Rive-Sud se fait désormais essentiellement par autobus. « Je trouve ça décevant pour les gens qui l’utilisent, résume Serge Savoie, président de la Table consultative Transports et mobilité active à la Ville de Chambly. Ma belle-fille, qui l’emprunte souvent, angoisse et stresse désormais avant de l’utiliser. »

Mis en route le 31 juillet 2023, le REM est une évolution majeure dans le transport de la Rive-Sud, car il a permis aux autobus faisant la liaison avec Montréal de se réorganiser afin d’améliorer le service en Montérégie. « Je déplore la situation, mais l’infrastructure est indispensable. Je rappelle qu’au début du métro à Montréal, en 1966, la première année de mise en service a été catastrophique. Personne ne se souvient de cette époque et le métro est aujourd’hui important au sein de la ville, au point que l’on ne conçoit pas de transport en commun sans lui. Je souhaite la même chose pour le REM. »

Mettre la pression

En attendant, le conseiller municipal chamblyen espère que la situation se rectifiera rapidement, mais il n’emboîte pas le pas à la Ville de Brossard, qui réclame le retour du service de transport en commun d’avant le REM. « La situation est indéfendable, mais on ne peut pas revenir en arrière. On va certainement adopter une résolution lors de la prochaine assemblée municipale, mais ce n’est pas la Ville de Chambly qui fera bouger les choses. Le conseil se réunira le 18 mars, il reste encore du temps. » Serge Savoie indique qu’il faut désormais se tourner vers les responsables de la situation. « Les citoyens doivent faire monter la pression auprès de CDPQ Infra et l’Autorité régionale de transport métropolitain. Ce sont les deux acteurs responsables du projet. »