Chambly : le journal s’adapte à la grève de Postes Canada
La grève du Syndicat de Postes Canada oblige le journal à trouver des solutions quant à sa distribution.
Depuis quelques semaines, la décision du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Postes Canada, de cesser la distribution de cahiers publicitaires commerciaux, influence la distribution du Journal de Chambly.
Votre journal a temporairement réintroduit le système de porte-à-porte dans plusieurs secteurs de Chambly, de Carignan, de Richelieu et de Marieville. En plus de cette distribution résidentielle, il est possible de vous procurer votre hebdomadaire dans plusieurs points de dépôt : à Carignan au Marché IGA Lambert; à Chambly au Marché IGA Lambert, au Pôle culturel, à la Ferme Guyon, à la Tabagie Place Chambly, à la Caisse Desjardins, à l’Entraide Plus, au Metro, à la Boulangerie du Vieux-Chambly, à la Boulangerie garde-manger express ainsi qu’à nos bureaux; à Marieville au Dépanneur Crevier; à Richelieu au Marché IGA Lambert; à Saint-Mathias-sur-Richelieu au Dépanneur Simone.
Notez que la version électronique est publiée dès le mardi sur notre site Internet : www.journaldechambly.com
« Cette situation est indépendante de notre volonté. Nous souhaitons en limiter les effets négatifs et espérons que ce conflit se règle rapidement », d’indiquer la directrice des ventes du journal, Anne-Marie-Clair.
En période électorale
Le gouvernement, afin d’économiser un peu plus de 400 millions de dollars par année, a annoncé la fin de la livraison à domicile ainsi que la fermeture de bureaux de poste en région. Les employés déplorent non seulement ces mesures, qui ont mené au déclenchement de la grève générale illimitée depuis le 25 septembre dernier, mais aussi la gestion du conflit par le Syndicat et par la direction, un conflit qui s’enlise depuis deux semaines. « Ce que l’on aimerait voir être posée comme question, c’est » Pourquoi ça ne va pas bien? » », mentionne l’un des employés, qui a souhaité rester anonyme afin d’éviter des représailles. Selon ce dernier, les problèmes sont connus, tout comme les pertes. « On est à l’ère des colis.
Pourquoi n’y a-t-il pas une augmentation du volume chez Postes Canada? », se questionne-t-il. Si la frustration est grande, les employés sont aussi inquiets que la grève actuelle fasse perdre encore davantage de contrats, plusieurs petites entreprises se tournant déjà vers des compagnies privées. Ils souhaitent également être mieux informés sur l’état des négociations. « Le syndicat négocie à travers tout le Canada, mais à notre niveau, on en sait très peu », de conclure l’un des travailleurs.
Au moment de la publication, le syndicat de Postes Canada devait reprendre la livraison du courrier le 13 octobre.
