C’est si simple de bouger!

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion d’organiser des festins. Or, le verdict de la balance ne penche pas forcément du bon côté. Marc Grenier, gérant d’un centre d’entraînement à Chambly, explique comment éliminer les kilos superflus.

Entre la dinde, la bûche de Noël et le chocolat, les calories s’alignent sur les tables en cette fin d’année. Si bien que 2024 s’annonce avec son lot habituel de résolutions, dont l’une récurrente liée à la perte de poids. Pour Marc Grenier, propriétaire d’un centre d’entraînement sur Chambly, l’alimentation est l’une des clés pour rester en santé. « Les gens ne se documentent pas au sujet de leur alimentation; c’est un détail pour eux. Le goût est primordial. Dans un monde où tout va à cent milles à l’heure, on mange n’importe quoi, n’importe quand. Ce n’est pas un problème de quantité, mais de fréquence et de qualité. »

» Les gens se découragent parfois lorsqu’ils sont sur la balance, mais on remplace du mauvais par du bon! » – Marc Grenier

À titre d’exemple, le sportif, passionné de hockey, fait allusion au grignotage. « Bien souvent, quinze minutes de vélo elliptique représentent 160 calories, la même quantité qu’un biscuit sucré. En deux bouchées, vous avez gâché un quart d’heure d’efforts! Et, bien souvent, les gens ne se limitent pas à un seul biscuit lorsqu’ils ont le paquet devant eux! »

Parmi les raisons qui poussent les personnes à franchir les portes de son centre, Marc Grenier cite la perte de poids. « La graisse se stocke bien souvent autour de la taille. Après quelques mois, les gens perdent du volume à ce niveau-là, mais les jambes et les bras ont peu changé même si une prise de muscles existe. Tout se joue autour de la taille. Ils le constatent bien souvent en gagnant un ou deux trous au niveau de leur ceinture de pantalon. »

Marc Grenier lutte aussi contre ce qu’il considère une confusion sur le plan de la perte de poids. Se remettre en forme pour perdre de la graisse n’est pas forcément synonyme de perturbation du cadran de la balance. « Au bout de cinq ou six mois, le poids reste le même, sauf que le taux de gras a chuté et il est remplacé par le muscle. Un kilo de muscle est bien moins volumineux qu’un kilo de graisse. Les gens se découragent parfois lorsqu’ils sont sur la balance, mais on remplace du mauvais par du bon! »

Pour le professionnel, il n’est pas nécessaire d’être équipé pour faire son sport. « Il n’existe pas de mauvais exercice, précise-t-il. Certains sports sont plus exigeants au niveau cardio que d’autres, ou plus violents comme le jogging, où les tendons sont sollicités à répétition. Dix kilomètres de marche, c’est aussi du sport! Le tout est de trouver un moyen de bouger, même si c’est compliqué, lorsqu’on reste assis derrière un ordinateur toute la journée. »

Le sport est partout

Les moyens de bouger sont infinis. Marc Grenier en a fait son quotidien. « Parfois, je fais du sport sur les appareils, mais je prends beaucoup les escaliers et je marche aussi pour aller sur mon lieu de travail. Au total, ma consommation de calories représente de 13 à 14 kilomètres de marche. On peut aussi marcher au lieu de prendre l’ascenseur pour un étage. Dans un centre de conditionnement, la diversité d’équipements proposée devient une source de motivation. Mais on peut aussi faire plein de choses à domicile avec un ballon, un élastique ou une paire de poids. »

Le propriétaire estime que le sport devrait entrer dans les habitudes du grand public. « Tout le monde sait depuis tout petit que le sport est bon pour la santé. Il faut solliciter le cœur et faire circuler le sang. C’est aussi bon pour la santé mentale. Je m’entraîne une heure et demie tous les matins. Parfois, j’ai moins envie que d’autres. Mais, chaque fois, j’éprouve un sentiment d’accomplissement lorsque j’ai fini. C’est très positif. J’ai fait quelque chose pour mon corps et pour ma tête. La journée commence bien. »