Cédrika: «On n'est pas totalement dans le noir», dit la SQ
TROIS-RIVIÈRES. La Sûreté du Québec (SQ) se dit satisfaite de l’évolution des recherches dans l’affaire Cédrika Provencher. Au-delà de 200 informations ont été reçues et analysées par les enquêteurs depuis le début des fouilles.
Il n’est pas exclu que les recherches se poursuivent ce week-end. Si tel est le cas, cela se fera à effectifs réduits.
«On doit permettre aux policiers spécialisés pour ce type de recherches-là de se reposer, advenant la possibilité que les recherches se poursuivent sur une longue période. On va y aller en fonction des besoins et du périmètre à couvrir», a indiqué le capitaine Guy Lapointe, chef du service des communications avec les médias pour la SQ, lors d’un point de presse jeudi avant-midi.
Ce dernier a mentionné que le périmètre évolue constamment en fonction de différentes variables. «Je ne veux pas entrer dans les détails, mais le périmètre n’est pas fixe, a affirmé M. Lapointe. On évalue la situation chaque jour. Le travail effectué par les policiers sur le terrain n’est pas facile. C’est un travail très minutieux. La température clémente nous permet d’avancer. Il n’y a pas de limite aux recherches; on va continuer tant qu’il le faudra. L’approche des Fêtes n’est pas un problème.»
Quant à une possible récompense qui pourrait être offerte pour faire délier des langues, la SQ a admis qu’elle n’est pas fermée à l’idée, mais qu’elle n’est pas rendue à ce stade dans ses démarches.
Il a été impossible d’obtenir plus de détails. «Il y a une enquête en cours et je ne dirai rien qui pourrait nuire à l’enquête. Je vais me contenter de dire qu’on progresse à un rythme qui est bon. On n’est pas totalement dans le noir», a conclu le capitaine Guy Lapointe.
Les policiers de la SQ procèdent à des fouilles dans un secteur boisé de Trois-Rivières, près de Saint-Maurice, où le crâne de la petite Cédrika Provencher a été découvert par trois chasseurs, le 11 décembre dernier.